Cette semaine, on vous fait découvrir le nouveau partenariat entre Velo3D et la marine américaine : celui-ci consiste à accélérer l’adoption de la fabrication additive dans les secteurs de l’aérospatiale et de la défense. L’objectif est de caractériser de nouveaux matériaux d’impression 3D et de concevoir des pièces hautes performances répondant aux exigences de ces marchés. On vous présentera également la nouvelle bio-imprimante 3D de TissueLabs, ainsi que le programme de certification d’ASTM. Enfin, n’hésitez pas à vous inscrire au Skillscamp 2025 : l’événement virtuel dédié à la CFAO ouvre ses portes le 12 juin !
Velo3D a signé un accord avec le Naval Air Warfare Center Aircraft Division (NAWCAD) et le Fleet Readines Center East (FRC East) pour promouvoir l’adoption de la fabrication additive, en particulier pour les composants de l’aérospatiale et de la défense. Cette collaboration de quatre ans vise à caractériser de nouveaux matériaux avancés et à développer des pièces de haute performance qui répondent aux normes rigoureuses du secteur militaire. Grâce à cette alliance, les capacités avancées d’impression 3D de Velo3D, en particulier sa gamme d’imprimantes Sapphire, seront utilisées pour produire du matériel de vol militaire avec une précision, une répétabilité et une évolutivité élevées. « En nous concentrant sur des solutions axées sur l’ingénierie, nous contribuons à combler le fossé qui nous sépare de la certification des composants d’aéronefs produits par fabrication additive et nous permettons la production de pièces critiques qui répondent aux exigences rigoureuses de fiabilité et de performance des applications de défense », a déclaré Arun Jeldi, PDG de Velo3D.
L’imprimante 3D métal de Velo3D
Des scientifiques de l’université de Californie à Santa Barbara et du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL) ont fait la démonstration d’une nouvelle résine pour la photopolymérisation en cuve qui peut être transformée en objets solides ou en supports dissolvables, selon le type de lumière à laquelle elle est exposée. Lors de la fabrication de certains éléments, des supports solides sont généralement créés en même temps que l’objet principal, puis retirés manuellement lors du post-traitement. Cette nouvelle résine offre toutefois la possibilité de dissoudre les supports à la place. Les chercheurs ont utilisé un thermodurcissable dégradable à la base (c’est-à-dire un type de polymère qui peut être dégradé dans une solution basique) combiné au matériau structurel primaire dans une formulation en un seul pot. La résine a ensuite été traitée avec une imprimante DLP à imagerie négative à double longueur d’onde (DWNI). Le thermodurcissable dégradable a été solidifié à l’aide de la lumière visible et la structure permanente a été durcie à l’aide de la lumière UV, les deux types de lumière étant projetés simultanément à l’aide d’un seul dispositif à micromiroirs numériques (DMD). Une fois le processus d’impression terminé, l’objet subit un post-traitement thermique pour fixer le matériau primaire, et les supports thermodurcissables sont dissous dans un liquide basique. Cette méthode DLP pourrait élargir la gamme des matériaux et des structures imprimables en 3D.
Chaîne imprimée en 3D avec cette nouvelle technique (crédits photo : ACS Central Science 2025)
En 2022, nous vous présentions une jeune pousse suisse du domaine médical, TissueLabs. Elle avait déjà pour objectif de créer des organes grâce à ses bio-imprimantes 3D. Et aujourd’hui, elle présente sa toute dernière machine, la TissuePro. Basée sur le procédé d’extrusion, elle est équipée de cinq têtes d’impression, chacune avec son piston indépendant offrant une résolution de l’ordre du micron. Elle est capable de combiner plusieurs biomatériaux, transparents ou non, pour concevoir des structures tissulaires encore plus complexes. L’objectif est à la fois de progresser en matière de recherche sur le cancer, mais aussi de créer des modèles d’organes plus précis, ou encore de poursuivre les tests pharmaceutiques. Le Dr Gabriel Liguori, fondateur et directeur général de TissueLabs, conclut : “TissuePro est tout ce que nous avons appris, réinventé et réimaginé. Si vous avez aimé TissueStart™, préparez-vous. Vous êtes sur le point de tomber amoureux à nouveau.”
L’organisation ASTM vient d’annoncer le développement d’un programme de certifications pour la fabrication additive, plus précisément pour tous les fabricants de pièces. L’objectif est d’améliorer l’assurance qualité, la conformité règlementaire mais aussi le contrôle des processus à chaque étape du workflow. Ce programme permettra de définir les attentes communes concernant la qualité que doivent respecter les fabricants de pièces imprimées en 3D. Dr Martin White, directeur des opérations techniques de l’ASTM International, explique : “En alignant les exigences des utilisateurs finaux et en fournissant l’assurance d’une tierce partie, cette initiative contribue à libérer tout le potentiel de la fabrication additive dans les applications de haute performance. Ce programme comble une lacune importante dans la qualification des fabricants qui doivent répondre aux exigences de l’industrie et de la réglementation.”
Crédits photo : ASTM
Le plus grand événement virtuel dédié à la CFAO revient pour une troisième édition le 12 juin prochain ! Organisée par les équipes de F3DF, cette journée est un mélange de masterclass, conférences et échanges autour des grandes tendances de la conception. Cette année, intelligence artificielle, photoréalisme, fabrication additive et éco-conception seront au coeur des sujets. Une compétition de design est également lancée : baptisée les 24h de Fusion, il s’agira pour les participants de concevoir une hypercar en 24h à l’aide du logiciel Fusion. Benjamin Darmon, CEO de F3DF et organisateur du Skillscamp Fusion, ajoute : “Nous avons conçu le Skillscamp comme un moment privilégié pour réfléchir ensemble aux mutations profondes de nos métiers. Cette édition 2025 s’inscrit dans une dynamique de transformation : l’objectif est de proposer des approches plus intelligentes, plus responsables et plus audacieuses pour concevoir, produire et collaborer autrement.”
Crédits photo : Skillscamp
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