Bien connu des amateurs de musique et de spectacle, l’Eurovision se déroule chaque année et récompense un chanteur européen pour ses performances. Mais contrairement aux autres années, l’édition 2021, qui se déroulera aux pays-Bas, comporte une spécificité. Le vainqueur du concours recevra un trophée géant imprimé en 3D et fabriqué à partir de PET recyclé. Conçu à Rotterdam à l’aide de déchets, ce trophée promeut l’économie circulaire et démontre une nouvelle fois que la fabrication additive offre la possibilité de fabriquer des pièces à zéro déchet. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons qui a motivé les organisateurs de l’Eurovision à se tourner vers l’impression 3D.
Si l’édition 2021 a lieu dans la ville de Rotterdam, ce n’est pas un hasard. Réputée pour son engagement en faveur de l’écologie, Rotterdam a de plus en plus recours à la fabrication additive pour construire certaines infrastructures. Par exemple, la ville possède un pont imprimé en 3D destiné aux piétons et un pavillon, fabriqué à partir de PET recyclé, lui aussi imprimé en 3D. À travers ses différentes initiatives, la ville néerlandaise souhaite donner l’exemple, et inciter les autres villes à diminuer leur empreinte écologique. C’est d’ailleurs probablement pour refléter la volonté de Rotterdam, qui a pour slogan “Open to the future”, que le trophée de l’Eurovision a été conçu via la fabrication additive.
Pour la création du trophée de l’Eurovision imprimé en 3D, un matériau à base de PET recyclé a été développé. L’entrepreneur Wesley dos Santos, fondateur de la société iKapitein, a navigué dans les eaux de Rotterdam avec un éco-bateau électrique, fonctionnant avec un système intégré de collecte de déchets qui extrait le plastique de l’eau. Une fois ces déchets collectés, ils ont été transformés en matériau d’impression 3D entièrement réutilisable. Le trophée de l’Eurovision est donc conçu à partir d’un matériau écologique, même si ce dernier peut présenter quelques défaillances lors du processus d’impression.
L’impression du trophée a été réalisé avec l’imprimante 3D CFAM construite par le CEAD pour Royal3D. L’acronyme, qui signifie « fabrication additive à fibres continues », indique que le processus d’impression ajoute continuellement une fibre (dans ce cas, du verre) au matériau d’impression. Ce procédé permet de fabriquer des pièces plus solides, plus rigides et donc plus durables. Une fois l’Eurovision terminé, le trophée imprimé en 3D sera vendu aux enchères et les recettes iront à la société RanMarine, qui a pour objectif de nettoyer les océans et les cours d’eau en éliminant les plastiques et les déchets.
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*Crédits de toutes les photos : Eurovision
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