L’Ecole polytechnique de Milan a présenté un aperçu de son Trabeculae Pavilion lors de la Made Expo 2017 qui a commencé le 8 mars et se termine le 11. Ce pavillon extrêmement léger a été imaginé suite à un travail de recherche en biomimétisme et réalisé grâce à l’impression 3D.
Le département Architecture, Computation and Technology (ACTLAB) de l’école a cherché le meilleur moyen de concevoir cette pièce architecturale légère et durable. Il s’est alors penché sur la structure des os, un des organismes les plus légers de notre environnement, pour créer une structure similaire.
La structure du pavillon est largement inspirée de celles des os
« Nous avons étudié la nature pour comprendre comment les architectures légères et résistantes fonctionnent avec une utilisation minimisée de matériaux, explique un des membres de l’ACTLAB. En étudiant la microstructure interne de l’os, nous avons créé des algorithmes qui nous permettent de générer des structures cellulaires en 3D, de topologie et de taille différentes, avec une précision d’un dixième de millimètre. »
ACTLAB a eu recours à l’impression 3D par dépôt de matière fondue. 275 pièces ont été imprimées séparément sur les imprimantes DeltaWASP 4070 et DeltaWASP 60100, puis assemblées. Avec ces imprimantes WASP, chaque pièce s’imprime en 10h. Une extrudeuse est employée pour façonner les pièces rigides en un minimum de temps. Le pavillon entier peut être construit en un mois.
L’imprimante 3D WASP 60100 (crédits photo: WASP)
ACTLAB a choisi un biopolymère pour l’impression, le FILOALFA, parce qu’il présente un rapport poids/solidité très intéressant ainsi que des caractéristiques mécaniques idéales.
L’ensemble du Trabeculae Pavilion sera fabriqué et assemblé au printemps 2017. Un prototype est actuellement exposé à la Made Expo 2017, accompagné des imprimantes 3D qui ont servi à sa production et qui impriment les différentes pièces en direct.
Les imprimantes 3D en pleine fabrication
Ce projet est l’aboutissement d’un travail de recherches sur la façon dont la fabrication additive peut apporter de nouvelles solutions pour réduire l’exploitation des ressources matérielles.
« Ces dernières décennies ont vu une demande croissante de matières premières due à l’industrialisation rapide des économies émergentes et de la consommation élevée de matériaux. Notre recherche s’intéresse aux modèles biologiques et aux opportunités offertes par les nouvelles technologies de fabrication additive pour trouver des solutions durables à l’exploitation des matériaux. Notre objectif est d’explorer un nouveau type d’architecture qui soit avancé, rentable et durable » déclare Roberto Naboni, architecte et chercheur à l’école Polytechnique de Milan.
L’impression 3D peut-elle être une solution face à l’exploitation excessive des matières premières? Partagez votre opinion en commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.
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