L’année 2020 touche enfin à sa fin et il est temps de (re)découvrir les vidéos marquantes de ces douze derniers mois. Comme vous vous en doutez, la majorité d’entres elles sont liées à la Covid-19, la pandémie mondiale ayant été l’événement le plus marquant de cette année. Pour y faire face, de nombreuses entreprises ont proposé des solutions alternatives et innovantes pour continuer leur production, à l’image de Porsche, Stratasys ou bien Photocentric. Tout comme vous, nous espérons que 2021 donnera lieu à de nouvelles découvertes dans le milieu de la fabrication additive, et nous sommes persuadés que de nombreuses surprises, plus incroyables les unes que les autres, nous attendent. En attendant, on vous laisse avec une sélection des meilleures vidéos d’impression 3D de l’année, classées par ordre chronologique. Nous vous souhaitons une bonne fin d’année à tous !
Afin de freiner la pandémie mondiale et de répondre aux problèmes de pénuries de matériel médical, la communauté de la fabrication additive s’est mobilisée de façon remarquable. Plusieurs initiatives ont vu le jour et ont permis de créer des masques, des lunettes, des visières de protection et bien d’autres outils nécessaires à la protection du personnel médical. D’admirables prouesses, qui ont rappelé à quel point il était important d’être solidaire en ces temps si difficiles. Retrouvez ci-dessous, une vidéo récapitulant les principales applications de fabrication additive pour lutter contre la Covid-19:
À cause de guerres, catastrophes naturelles, d’accidents ou simplement du temps qui passe, le patrimoine culturel tel que nous le connaissons est souvent menacé de disparaître. C’est pourquoi, durant le mois de mars, une méthode permettant de reconstruire les différents éléments du patrimoine culturel a été développée. Grâce à différents outils et à la métrologie tridimensionnelle, il est désormais possible de reconstituer certains monuments ou oeuvres détruits. À l’aide de scanners 3D et d’imprimantes 3D, il est possible de créer un modèle de l’objet souhaité et de le reproduire physiquement. Et si certains douteraient de l’efficacité de cette technique, les résultats sont impressionnants. Acciona explique comment fonctionne cette innovation et ce dont est capable la métrologie tridimensionnelle :
L’un des thèmes les plus récurrents de l’année 2020 dans le milieu de la fabrication additive est sans aucun doute le développement des technologies de bio-impression. Les avancées dans le secteur médical ne cessent de progresser et le champ des possibilités s’étend jour après jour. De nombreux scientifiques cherchent à créer des organes, basés sur des tissus provenant de cellules souches, permettant des greffes sans risques de rejet. Pour l’instant au stade de test, ce projet pourrait devenir réalité d’ici dix ans. À travers cette vidéo récapitulative, découvrez les principales avancées de la bio-impression ces dernières années :
Depuis 10 ans, JELL utilise la fabrication additive métal pour produire des pièces prêtes à l’emploi et les livrer rapidement. Cette année, l’entreprise a innové. Elle a investi dans des machines Concept Laser et utilise désormais le logiciel Siemens NX, un logiciel de CAO qui permet à lui seul de programmer les machines-outils CN, de contrôler les cellules robotiques et de piloter les imprimantes 3D. De plus, grâce à Siemens NX, il n’est plus nécessaire de transférer les données d’un logiciel à l’autre, les concepteurs peuvent modéliser et simuler les résultats sur la même plateforme. Découvrez ces nouvelles techniques de conception :
Durant le mois d’avril, HAVA3D a équipé les Écoles Militaires de Bourges de 60 imprimantes 3D Ultimaker. Ce dispositif constitue aujourd’hui la plus grande ferme d’imprimantes 3D militaire en Europe et permet à l’armée française d’être plus flexible dans la production de pièces détachées et de petites séries. En plus de raccourcir les délais de fabrication et d’éviter des immobilisations de véhicules trop longues sur le terrain, elles permettent de former les élèves et stagiaires sur des outils pédagogiques plus concrets :
Mi-juin, la célèbre marque BMW a renforcé ses activités de fabrication additive en ouvrant son centre d’impression 3D. Ayant pour but la production de pièces en série et de prototypes, le constructeur allemand utilise des imprimantes 3D industrielles de différents fabricants, comme SLM, EOS ou Carbon. Grâce à un investissement de 15 millions d’euros, le groupe a décidé de se concentrer également sur la recherche et le développement des technologies existantes et nouvelles. Avec de tels moyens, BMW deviendra sans doute l’un des leaders du marché automobile en matière de fabrication additive :
Parmi toutes les innovations de fabrication additive qui ont vu le jour en 2020, l’une des plus frappantes a sans nul doute été l’impression 3D de viande. Une nouvelle technologie qui pourrait devenir une alternative à l’élevage intensif et à toutes les conséquences que ce mode de production entraîne. Grâce à cette méthode, plusieurs entreprises se sont lancées dans la fabrication additive de viande. La dernière en date est Redefine Meat, qui a développé l’Alt-Steak, une viande végétale qui reproduit la texture, le goût et l’apparence d’un steak de bœuf. De plus, ces steaks peuvent être produits en volume conséquent et leur faible coût permettrait une commercialisation à grande échelle :
En juillet, le constructeur automobile allemand Porsche a annoncé qu’il avait adopté la fabrication additive pour la conception et la création des pistons du moteur de la Porsche 911 GT2 RS. Pour ce faire, il utilise des imprimantes 3D métal du fabricant Trumpf. Les machines sont basées sur un procédé de fusion laser sur lit de poudre et le matériau employé est de la poudre d’aluminium. Porsche explique que l’impression 3D a permis de concevoir des pistons 10 % plus légers mais tout aussi résistants, avec un conduit de refroidissement qui n’aurait pas pu être développé par les méthodes conventionnelles. Ce conduit permet d’abaisser la température dans le piston de 20°C, ce qui offre plus de sécurité et de performance au moteur :
Courant octobre, Decathlon inaugurait son premier concept de magasin du futur à Villeneuve d’Ascq, dans le nord de la France. Au beau milieu de la boutique, se trouve un laboratoire d’impression 3D baptisé ADDLAB, destiné à accélérer l’innovation au sein du groupe français. La marque souhaite également que ses clients participent eux aussi à l’avenir de la marque en co-créant les produits du futur. Une excellente initiative de la part de la marque préférée des Français, qui participe à la démocratisation de la fabrication additive :
Ganit Goldstein, la styliste de l’impression 3D, a travaillé avec Stratasys pour une toute nouvelle collection qui combine méthodes artisanales et impression 3D. De par cette association, la styliste a créé une robe de style japonais. Grâce à la technologie PolyJet, des dessins numériques ont été imprimés en 3D directement sur les tissus aux couleurs vives, provoquant un effet brillant lorsque le vêtement est en mouvement. Une coopération qui s’est déroulée dans le cadre de Re-FREAM, un projet de recherche collaboratif financé par l’Union Européenne :
Fin octobre, Jack Forman, doctorant au MIT, a développé un nouveau type de textile en tirant partie de l’un des problèmes les plus fréquents de la fabrication additive : la sous-extrusion. Un phénomène, qui se produit lorsqu’il n’y a pas assez de filament à extruder dans l’imprimante, provoquant des espaces entre les couches ainsi que des petits points et trous sur les couches. Mais en contrôlant ce défaut, Jack a réussi à concevoir DefeXtiles, un type de tissu semblable au tulle capable de s’adapter à des géométries plus ou moins complexes. Avec DefeXtiles, le doctorant a réussi à créer des modèles interactifs, des jupes, des pièces de dentelle, etc. Apprenez-en davantage sur ce nouveau type de tissu et découvrez les possibilités qu’il offre :
Enfin, la dernière vidéo de fabrication additive de l’année concerne la création de micro-robots. Ces derniers sont si petits qu’ils peuvent passer dans nos vaisseaux sanguins afin de délivrer des médicaments dans certains endroits du corps. Une recherche qui date de plusieurs années, et qui a pu aboutir grâce aux travaux des scientifiques de l’Ecole de polytechnique fédérale de Zurich (ETH). Pour y parvenir, ils ont utilisé une nouvelle technique de fabrication additive : la lithographie. Cette technique d’impression 3D de haute précision permet de produire des objets complexes au niveau micrométrique. Les scientifiques ont alors pu imprimer du métal et du plastique avec une telle précision que les deux matériaux sont aussi étroitement liés que les maillons d’une chaîne :
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