Lab 3Dnatives : Test de l’imprimante 3D ShareBot Next Generation

Aujourd’hui le Lab 3Dnatives s’attaque à la ShareBot Next Generation, une imprimante 3D à dépôt de filament tout droit venu d’Italie que certains ont pu apercevoir au dernier 3D Printshow Paris.

ShareBot est à l’heure actuelle l’une des rares compagnies à développer un large éventail de technologie : du FDM avec les modèles Kiwi, Next Generation ou XXL, de la stéréolithographie avec la Voyager, du DLP avec la J-3D et enfin du SLS avec la SnowWhite. Plus récemment, elle dévoilait également la ShareBox 3D, une petite box permettant de surveiller et gérer à distance son imprimante 3D.

Une chose est sûre, ShareBot a la volonté d’être un acteur de premier plan sur le marché de l’impression 3D ! Et grâce à la société TridyMaker, distributeur officiel de la marque en France, nous avons pu en savoir plus en en décortiquant point par point la troisième génération d’imprimantes du fabricant milanais. Découvrez le test complet de la ShareBot Next Generation.

1. Déballage

Place au déballage… la ShareBot est parfaitement protégée par des blocs mousse comme le plateau et l’extrudeur fermement maintenus. Une fois sortie, on découvre une imprimante 3D sobre et élégante toute de noir vêtue. Un unique bouton de contrôle se trouve à droite de l’écran LCD 4 lignes alors que l’insert pour la carte SD se fait par le côté gauche.

La ShareBot NG avec son style sobre et compacte

Le carton de la ShareBot NG renferme en plus son certificat CE, le plateau d’impression en verre, le câble d’alimentation (pas de transformateur, ce dernier étant intégré à la machine), le câble USB, une carte SD ainsi qu’un support externe de bobine à assembler.

On retrouve également une série complète d’accessoires comme une bouteille de laque pour l’adhésion des pièces au plateau, une pince coupante, un cutter, 4 pinces pour le maintien du plateau, une carte SD ainsi que 2 cartes permettant le calibrage de l’imprimante. Petite surprise, deux échantillons de bobine ABS et PLA de 1,75mm sont présents (environ 100g).

Excellente nouvelle, les deux types de plastique sont acceptés grâce à la présence du plateau chauffant ! Une spatule pour décrocher les objets et un support bobine intégré auraient été toutefois bien pratiques.

Les accessoires fournis avec la  Sharebot NG

Sur l’instant, petite frayeur face au contenu exclusivement en italien et en anglais, mais de courte durée car le constructeur a bien pensé à la France en mettant en ligne le manuel français ICI. Vous y trouverez également les liens pour télécharger les drivers et autres aides pour utiliser le soft de votre choix. Oui vous avez bien lu… libre à vous d’utiliser un logiciel open-source tel que Slic3r, Repetier Host, Cura ou celui recommandé par la marque : Simplify3D.

Voilà qui mettra l’eau à la bouche des plus expérimentés, d’autant plus qu’il est aussi possible d’ajouter un second extrudeur. A noter que le modèle testé ici ne possède qu’un seul extrudeur pour un volume d’impression de 230 x 200 x 200 mm, quand le modèle dual-extrudeur perd 20 mm sur l’axe Z.

Autre précision importante concernant la carte électronique, il s’agit d’un Arduino Mega 2560, ce qui facilite fortement le SAV en cas de problèmes… Fini l’attente de plusieurs semaines pour remplacer la carte sur un format propriétaire.

2. Installation

Commencez par brancher le câble d’alimentation, puis installer le plateau de verre et sécurisez le à l’aide des pinces. Passez alors au calibrage du plateau. Cette opération est différente et propre à chaque imprimante, la NG nous offre plusieurs options :

  • Le mode Manuel offre la technique de la carte de visite permettant de définir l’infime espace entre le plateau et la buse. Une petite clé allen et quatre vis aux coins du plateau sont là pour régler l’ensemble quand 3 points auraient suffi.
  • Le mode Automatique imprime deux rectangles et une croix. Ces impressions sont entrecoupées par des phases d’ajustement durant lesquels vous pouvez régler les quatre vis du plateau.

La ShareBot NG présente un large volume d’impression de 230 x 200 x 200 mm

3. Logiciel

Du gratuit au payant, du plus simple au plus complet, à vous de choisir celui qui vous convient le mieux ! Lors de nos tests, nous les avons tous tester avec parfois quelques points bloquants pour le paramétrage ou le slicage (problèmes que l’équipe de Tridymaker nous a permis de lever rapidement).

Pour les débutants, nous vous conseillons de démarrer avec Cura ou Simplify3D pour la facilité de prise en main et la communauté d’utilisateurs. Vous l’aurez compris, l’avantage de recourir au soft de son choix et la nécessité de paramétrer l’imprimante 3D au logiciel n’en feront pas un modèle totalement Plug&play.

Pour les débutants, nous conseillons de recourir à Cura ou Simplify3D

Concernant l’écran LCD, vous aurez accès à tout un tas d’informations, comme la température du/des extrudeur(s) ainsi que celle de la plaque chauffante, la position actuelle du plateau, la vitesse d’impression, le temps écoulé ou bien l’avancée de l’impression. Vous aurez également la possibilité de gérer l’impression :

  • Depuis le menu “Prepare” (si vous imprimez depuis la carte SD) vous pourrez charger et décharger le filament, mais aussi préchauffeur ou déplacer l’extrudeur sur ses axes.
  • Depuis le menu « Tune » (si vous imprimez depuis votre ordinateur) vous pourrez régler la vitesse d’impression, la température de l’extrudeur, la vitesse du ventilateur, le débit d’impression et changer votre filament durant l’impression lorsque vous êtes en fin de bobine ou pour changer de couleur.

L’écran LCD, réel tableau de bord de la ShareBot NG

4. Impression

Une fois paré, il ne vous reste plus qu’à lancer l’impression. À noter que ShareBot propose quelques modèles pré-enregistrés sur la carte SD fournie. Ci-dessous quelques exemples de réalisations en 200 microns. Le résultat est là malgré quelques soucis pour retirer les supports d’impression.

La célèbre TreeFrog (designed by MorenaP) petit et grand format

Une boucle de ceinture Sharebot NG présente sur la carte SD

L’impression de notre habituel objet de torture ne révèle aucun problème particulier :

 

Lors de nos impressions, nous avons cependant constaté un point de frottement du câble d’alimentation de l’extrudeur contre le châssis. Ce point semble identifié par le concepteur compte tenu de protections plastiques ajoutées mais reste à vérifier la durée de vie en cas d’utilisation intensive.

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Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives

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Julien Guillen

Intéressé par l'innovation, les nouvelles technologies et curieux de nature il était logique que l'impression 3D devienne un centre d'intérêt. Le champ des possibles qu'offre ces imprimantes enchantera ceux dont le but n'est pas d'aller là où le chemin peut mener, mais d'aller là où il n'y en a pas et laisser une trace. Imaginez, créez ! Je suis heureux de partager avec vous cette passion et contribuer ainsi à 3Dnatives. Salutations tridimensionnelles.

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Julien Guillen

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