Lab 3Dnatives : Test de l’imprimante 3D Da Vinci 1.0 de chez XYZprinting

Au CES 2015 de Las Vegas, le fabricant chinois XYZprinting dévoilait pas moins de trois imprimantes basées sur différentes technologies d’impression 3D, de quoi s’attaquer à plusieurs marchés comme les makers, les écoles ou les professionnels. Aujourd’hui, le Laboratoire 3Dnatives a décidé de tester la première imprimante 3D XYZ : la Da Vinci 1.0.

Cette dernière affiche des caractéristiques techniques assez classiques, sans réelles innovations, mais affiche l’un des prix, environ 620€, parmi les plus abordables du marché. Mais alors est ce que ce modèle low-cost peut rivaliser avec des imprimantes 3D de 3 à 4 fois plus chères ? Le Lab 3Dnatives vous apporte quelques éléments de réponses.

1. Déballage

Le premier contact avec la Da Vinci 1.0 est son carton plutôt imposant : 47 cm x 51 cm x 56 cm pour 26 kg, un beau bébé en perspective ! Son volume d’impression doit implicitement être tout aussi important.

Côté accessoires, nous ne pensions pas en voir beaucoup, mais erreur ils sont là et en nombre : spatule, colle en stick, alimentation, câble USB, brosse métallique, débouche buse, 2 caches plastique pour les panneaux latéraux, un CD d’installation, une multitude de notices pour les polyglottes et une étrange boîte noire, à la frontière entre un jerrican et une cassette VHS. Une petite pince aurait été la bienvenue, ainsi qu’une carte SD pour rendre le tout autonome… nous serons condamnés à brancher la Da Vinci à notre PC.

La Da Vinci 1.0 de chez XYZprinting

À l’ouverture de la porte en façade, nous apercevons un plateau verre chauffant maintenu par une pièce plastique orange vissée sur ce dernier, voilà qui rassure sur la qualité d’emballage. Le capot avant inclut également un rappel des commandes à l’intérieur de l’habitacle comme sur la UP! Box de Tiertime. Elle propose un habitacle entièrement fermé, un écran LCD 4 lignes et 5 boutons de contrôle pour lancer vos impressions PLA/ABS sur un plateau au généreux volume de 20 x 20 x 20 cm.

Intérieur de la Da Vinci durant le déballage

Les accessoires livrés avec l’imprimante.

Les nombreuses notices.

Le flanc de la cartouche de filament et la puce.

La cartouche de filament, format propriétaire.

2. Installation

Après le branchement du câble d’alimentation et du câble USB, la petite Da Vinci est prête à extruder. Il ne nous reste plus qu’à installer la bobine… ou plutôt la cartouche pucée fournie par le constructeur. Un format propriétaire qui permet certainement d’avoir un prix si abordable pour une imprimante 3D de ce volume. Près de 12 couleurs sont disponibles chez le fabricant pour un prix de 49,90€ les 600 grammes… Pour l’installer, il vous faudra ouvrir le capot et glisser la bobine au fond de l’imprimante. Celle-ci viendra se clipser malgré quelques légers problèmes de contact, puce oblige.

Le rappel en anglais à l’intérieur du capot vous aidera à la mise en route en quelques manipulations. Il ne vous reste plus qu’à transmettre un fichier 3D à l’imprimante.

Vue du dessus, capot ouvert et emplacement de la cartouche.

L’intérieur de la Da Vinci 1.0

3. Logiciel

XYZware, le soft disponible ICI, est celui livré avec les machines XYZprinting afin de préparer vos fichiers 3D. Il dispose des classiques fonctions d’un slicer avec une mise en forme simple et efficace pour une bonne compréhension. Vous pourrez sélectionner différentes vues, déplacer votre fichier et le coller automatiquement au plateau d’un clic, effectuer quelques rotations sur l’axe de votre choix pour orienter votre pièce, définir la taille et avant de lancer l’impression, avoir un petit récapitulatif de votre pièce et paramètres d’impression. Là s’offre à vous la possibilité de sauvegarder votre travail ou lancer l’impression si votre câble USB est branché.

Le Soft XYZware, simple et efficace

4. Impression

Il est maintenant temps de tester tout cela. En photos, quelques pièces imprimées par la DA Vinci 1.0 :

Pièce de démonstration XYZ Printing.

La Treefrog de Morena P.

La pièce de torture test

Pièce de démonstration XYZprinting

Pièce de démonstration XYZprinting

Certaines impressions présentent quelques défauts : changements de couleur liés à l’extrusion du filament ou des supports et raft difficiles à retirer. Hormis cela, le résultat reste correct même si, sur le plan de la finesse et de la précision, nous n’arrivons pas encore tout à fait à la mesure des modèles les plus performants du marché.

Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives

Julien Guillen

Intéressé par l'innovation, les nouvelles technologies et curieux de nature il était logique que l'impression 3D devienne un centre d'intérêt. Le champ des possibles qu'offre ces imprimantes enchantera ceux dont le but n'est pas d'aller là où le chemin peut mener, mais d'aller là où il n'y en a pas et laisser une trace. Imaginez, créez ! Je suis heureux de partager avec vous cette passion et contribuer ainsi à 3Dnatives. Salutations tridimensionnelles.

Voir les commentaires

  • Bon produit mais il y a un gros mais !
    Avoir des cartouches propriétaires, pourquoi pas. Reconnues par une puce non ! Pour des raisons inexpliquées une de mes cartouches n'est plus reconnu par la machine au moment de lancer l'impression; J'ai contacté le support technique qui m'a renvoyé une puce... qui ne fonctionne pas plus.

    J'ai essayé avec d'autre cartouche et aucun problème...

    Gros problème de fiabilité sur les cartouches et après quelques recherche sur le web le cas n'est pas isolé.

    J'ai de nouveau contacté le support technique via tchat mais après une réponse évasive...plus rien.

    A oui j'ai oublié de dire j'ai la Davinci Duo : si une cartouche ne fonctionne pas l'impression ne se lance pas même si on n'a aucune utilité de l'autre couleur pour l'impression

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Publié par
Julien Guillen

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