Imprimantes 3D

Lab 3Dnatives : Test de l’imprimante 3D START de Machines-3D

Avec une longue expérience dans la distribution d’imprimantes 3D, Machines-3D lançait il y a quelques mois sa propre machine dénommée START. L’objectif est clair : cibler les particuliers et l’éducation en proposant une expérience simplifiée, un design moderne et un prix très abordable.

Pour en savoir un peu plus, nous avons eu le plaisir de recevoir l’imprimante 3D START au sein du Lab 3Dnatives afin de la décortiquer. Au programme, celle-ci propose un plateau froid de 153 x 153 x 153 mm, une calibration automatique, un système de détection de fin de filament, une connectivité WI-FI et enfin un écran couleur tactile haute définition de 3,5’’. Bref, toutes les caractéristiques d’une imprimante que l’on pourrait aujourd’hui qualifier de « Plug & Play », et ce pour la modique somme de 598,8€ TTC (hors frais de port). Reste désormais à voir si elle tient réellement la route ! Réponse dans notre test.

Déballage et installation de l’imprimante 3D START

Le packaging de la START donne à lui seul le ton sur le public cible de cette imprimante, à savoir ceux à la recherche d’une machine simple à prendre en main, avec des indications claires et précises.

Une fois déballée, on retrouve le nécessaire pour lancer rapidement ses premières impressions. Vous n’aurez pas à chercher de mises à niveaux supplémentaires pour votre machine, comme l’ajout d’un palpeur pour la calibration ou la détection de fin de filament comme il est fréquent sur des modèles DIY. C’est aussi l’avantage de partir sur une machine propriétaire, bien qu’elle ne soit pas ouverte et modifiable, elle offre tout le confort d’une calibration aux petits oignons pour un taux de réussite optimal.

Le plateau contenant les accessoires
Machine emballée avec mousse de protection
Machine déballée

Tous les accessoires pour pouvoir commencer à imprimer immédiatement sont au rendez-vous, à savoir 3 bobines de 200g de PLA, une spatule, un stylet imprimé en 3D pour l’écran tactile, un guide de filament, une clé USB contenant toute la documentation en français ainsi que le logiciel (lui aussi en français), un câble USB, l’alimentation électrique et enfin le plateau d’impression acrylique aimanté afin de pouvoir le retirer facilement de l’enceinte en fin d’impression.

Visuellement, l’imprimante 3D START reprend les coloris de Machines-3D, bleu et noir, et propose un design original en comparaison aux autres modèles du marché. On notera un volume global relativement faible (368 x 381 x 381 mm) et un carénage de la machine qui inclut une large porte transparente bleutée qui permettra de bien observer l’impression en cours.

Les différents accessoires livrés avec la START

Pour mettre en marche la Machines-3D START, il vous faudra simplement suivre les différentes étapes de la notice mise au point par Machines-3D. Celle-ci commence par le branchement au secteur, l’ajout du plateau aimanté au sein de la machine, l’installation du filament avec le guide associé, et enfin le chargement de ce dernier via l’écran de contrôle. Des opérations qui ne vous prendront pas plus de 5 minutes au total avant de commencer vos premiers tests.

Logiciel 3DStar

Le logiciel d’impression livré avec la START s’appelle 3DStar. Totalement traduit en français, il dispose de nombreuses fonctionnalités assez intéressantes comme par exemple l’édition de vos fichiers STL. Bon, ce n’est pas un logiciel dédié à la modélisation 3D, loin de là, mais il permet tout de même de procéder à quelques opérations pratiques comme le fait de fusionner plusieurs fichiers STL ensemble. Pour ceux et celles qui ont déjà joué avec le logiciel 3DBuilder de Microsoft, on retrouve certaines similarités !

Pour le reste, toutes les fonctions attendues sont présentes et lancer une impression avec les paramètres par défaut se fait en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Un mode avancé est également disponible et permettra de peaufiner vos réglages de manière un peu plus précise. Le seul bémol à l’horizon tient au fait qu’il ne fonctionne pour le moment qu’avec le système d’exploitation Windows.

On notera enfin qu’il est possible de connecter l’imprimante en WiFi afin de lancer ses impressions. Toutefois le signal se perd de temps à autre. Une prochaine mise à jour du soft devrait venir corriger ce point.

Premières impressions

Comme exposé précédemment, la START fait partie des modèles d’imprimantes 3D Plug&play, avec comme objectif affiché de réussir ses premières impressions sans avoir à modifier les réglages de la machine.

Dans notre cas, le taux de succès a été de 100%, c’est à dire que chaque impression s’est soldée par un résultat positif. Pas la moindre erreur, aucun décollement à l’horizon et ce même en utilisant toute la surface du plateau d’impression.

Pièce de calibration
Support extérieur de bobine
Stylet pour écran tactile

Nous avons commencé par imprimer les fichiers présents sur la clé USB fournie, sans recourir au logiciel. Notez que ceux-ci sont tous paramétrés pour utiliser la fonction « raft », probablement pour assurer une adhésion suffisante sur le plateau d’impression. Dans un deuxième temps, nous sommes passés à l’impression de quelques objets téléchargés sur Internet et préparés depuis le logiciel 3DStar.

3DBenchy
Notre pièce de torture habituelle
Le petit dragon "Aria"

En regardant de plus près, nous pouvons distinguer un léger « stringing » (légères « bavures » qui se règlent en ajustant les paramètres de rétractation et/ou de température).

Le seul petit souci que nous avons eu concerne la gestion des câbles à l’intérieur de l’imprimante. En effet, ceux-ci ont la fâcheuse tendance à bloquer le plateau lorsqu’il vient se positionner pour démarrer une nouvelle impression. Résultat des courses, un gros bruit de moteur qui claque pendant une trentaine de secondes et ensuite l’impression démarre tout à fait normalement (sans décalage). Ce n’est pas vraiment un souci en soit pour le cours de l’impression, mais nous vous invitons à vous assurer que ces câbles soient bien positionnés au risque de faire souffrir vos moteurs inutilement (sachant que le problème est arrivé quelques fois, autant le mentionner).

Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives

Alex M.

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Alex M.

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