Connu par la communauté française depuis maintenant plusieurs années avec sa célèbre DOM (Digital Object Maker), le fabricant DOOD propose aujourd’hui trois modèles d’imprimantes 3D à savoir la DOM en kit, la DOM PRO et la DOM PRO V2. Le constructeur, qui mise sur le made in France, fait figure d’acteur pionnier dans l’hexagone avec des premières machines commercialisées dès 2013.
Pour ce test, nous nous sommes penchés sur la nouvelle imprimante 3D DOM PRO V2 qui, si on s’en tient aux spécifications techniques, s’annonce une machine prometteuse. De conception et de fabrication française, l’imprimante propose un châssis en acier breveté, une vitesse d’impression élevée jusqu’à 300mm/s pour une épaisseur minimale de couche de 25 microns, un extrudeur à double entraînement ainsi qu’un plateau chauffant en verre offrant un volume de fabrication maximal de 220x190x200 mm. L’imprimante 3D est disponible pour un prix sous la barre des 1800€ TTC et nous a été mise à disposition gracieusement par son distributeur ProShop3D.
L’imprimante 3D DOMPRO V2 de chez DOOD à sa sortie du carton
La première chose qui attire l’attention lorsque l’on sort l’imprimante de son emballage est son châssis en métal et sa robe blanche résolument dans l’air du temps. L’imprimante 3D DOM PRO V2 paraît bien rigide avec ses dimensions de 370 x 430 x 370 mm et son poids de 16 kg. Dès lors que l’on regarde d’un peu plus près les différents composants installés, on constate que les choses n’ont pas été faites à moitié chez DOOD.
Pour les makers dans l’âme qui ont déjà pu s’essayer à plusieurs machines customisables, il n’est pas rare de vouloir remplacer certaines pièces au fur et à mesure des usages. Lorsque l’on cherche la buse parfaite par exemple, il arrive un moment où vous serez forcément redirigé vers le site de E3D, mondialement reconnu pour ses composants haut de gamme. De la même manière, vous serez probablement renvoyé vers le site de BondTech lorsque vous chercherez à améliorer votre extrudeur… Sauf que dans le cas de la DOM PRO V2, DOOD a prévu le coup en intégrant directement une buse E3D V6, un extrudeur Bondtech mais aussi des rails linéaires de type Igus. Autant vous dire que DOOD vous a mâché le travail.
Concernant les accessoires livrés avec la machine, on retrouve un lot d’outillage incluant spatule et brosses, une notice d’utilisation, une carte SD, un câble USB, un plateau en verre, le cordon d’alimentation, une bobine de PLA blanc de 750g de chez TAG3D, ainsi qu’une bouteille de laque d’accroche.
Le corps de chauffe V6 de chez E3D installé sur la DOM PRO V2
L’extrudeur BondTech à double entraînement
Pour l’installation de la machine, elle se fait en quelques étapes basiques. Après avoir retiré les liens de l’extrudeur, il vous faudra installer le guide teflon et le support de bobine, afin de placer cette dernière à l’arrière de la machine, et enfin insérer le plateau en verre à l’aide du système de pinces. DOOD conseille également de déposer une fine couche de laque sur la plateau afin d’augmenter l’adhérence des impressions. Pour finaliser l’installation, il vous faudra calibrer le plateau avec 3 points de vérification directement depuis l’écran de contrôle et charger votre filament. Vous serez alors prêts à imprimer. Si l’on devait toutefois faire deux critiques à ce stade, celles-ci concerneraient le tube en teflon un peu trop long à notre goût et une vis de réglage du plateau qui mériterait d’être plus maniable.
Plateau monté sur ressort avec clip de maintien
Pour la partie logicielle, le constructeur a décidé de miser sur la fiaibilité et l’Open-Source, à savoir l’incontournable Cura, disponible soit sur la clé USB fournie, soit en téléchargement gratuit depuis le site officiel. Un profil d’impression de base spécialement configuré pour la DOM PRO V2 est également fourni, de quoi démarrer très rapidement vos projets avec de nombreux filaments.
L’écran de contrôle situé sur la machine, disponible en français, permet de son côté de lancer des opérations simples afin de modifier la position du plateau ou charger un nouveau filament, mais affiche aussi diverses informations comme le temps restant, la température du plateau ou de l’extrudeur, le nom du fichier, etc.
L’écran de contrôle de la DOM PRO V2
Note : Quelques semaines avant la publication de ce test, le fabricant DOOD a dévoilé sa nouvelle génération d’imprimantes 3D dénommées DOOD S. Celle-ci se base sur la DOM PRO V2 mais embarque une carte de chez Create it REAL ainsi qu’un écran de contrôle tactile. À la clé, un gain de qualité pour les impressions à vitesse élevée et un confort d’utilisation lié à l’écran. L’imprimante 3D est désormais équipée d’un slicer dédié REALvision offrant notamment des options de sécurisation lors du transfert de fichiers.
Une fois n’est pas coutume, des objets pré-imprimés sont livrés avec la machine avec une étiquette comportant quelques informations supplémentaires comme la date d’impression ainsi que la personne à l’origine du print.
Nous avons voulu nous faire notre propre opinion en commençant à imprimer avec le PLA fourni un 3D Benchy habituel. Pour rappel, ce modèle est un « torture test » et vise à pousser dans les retranchements la machine. Un test réussi avec succès !
Et pour aller plus loin, nous nous sommes attaqués à un modèle tiré du jeu vidéo populaire Fortnite, une grenade que nous avons téléchargé depuis le site de partage Thingiverse et imprimé avec du filament PLA gris aluminium de chez Arianeplast. On vous laisse apprécier le résultat ci-dessous.
La pièce finale
Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives
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