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Lab 3Dnatives : Test de l’imprimante 3D Digilab 3D40 de Dremel

Plus connu pour sa large gamme d’outils multifonctions à destination des makers, le constructeur Dremel peut toutefois se targuer d’une expérience de près de 5 ans dans l’univers de l’impression 3D, avec la sortie dès 2014 de sa première machine FDM dénommée Idea Builder 3D20. Depuis, Dremel a renforcé sa gamme de machines avec l’arrivée de la Idea Builder 3D40 ainsi qu’une version premium appelée la DigiLab 3D45.

Pour en savoir plus sur les avancées du fabricant, on a pu mettre les mains sur ces deux nouveaux modèles au sein du Lab 3Dnatives, à commencer aujourd’hui avec le test de l’imprimante 3D Idea Builder 3D40.

Point intéressant à noter, Dremel souhaite avec ce modèle s’implanter dans les écoles, une volonté clairement affichée par la marque dans ses supports de communication. « Dremel DigiLab travaille avec des école primaires pour aider les élèves à développer leur esprit critique en améliorant leur capacité à visualiser un concept, construire des prototypes, tester et adapter leurs idées« , peut-on ainsi lire sur la notice de la machine.

Une liste d’accessoires relativement simple mais complète pour la 3D40

Alors comment la Idea Builder 3D40 se positionne-t-elle par rapport aux autres imprimantes 3D du marché ? Est-elle réellement adaptée à l’Éducation ? Quels sont ses points forts ? Un début de réponses dans notre test ci-dessous.

1. Déballage de la Idea Builder 3D40

L’imprimante 3D de Dremel arrive dans un packaging très visuel, avec de nombreuses photos de la machine et un rappel de ses caractéristiques principales. Avec ses 16kg, le déballage de la machine se fait simplement.

La liste des accessoires inclus est plutôt sobre et comprend un plateau amovible en plastique, des feuilles de scotch bleu pour améliorer l’adhésion des impressions, une notice complète multi-langues, un guide de mise en route rapide en français, une bobine de filament PLA blanc de 500g, une clef USB, un câble USB, un racloir pour retirer les prints et un outil pour venir déboucher la buse en cas de soucis.

Un écran de contrôle full-color sobre et pratique

Avec son design entièrement repensé, la 3D40 apparaît comme une version évoluée de la 3D20, offrant un plus grand volume d’impression de 255x155x170 mm (contre 230x150x140 mm auparavant), un écran tactile LCD légèrement plus large ainsi qu’une connexion WiFi, câble USB ou clef USB. Comme pour la 3D20, on reste sur un carénage entièrement plastique mais robuste.

Bien qu’elle ne soit pas équipée d’un plateau chauffant, elle offre toutefois l’avantage de posséder une enceinte d’impression entièrement close, avec des capots transparents en façade et sur la partie supérieure de la machine, permettant d’accéder facilement à l’extrudeur et au plateau. À la clef, une machine entièrement fermée qui permet de garder une température constante au sein de l’imprimante et ainsi optimiser les prints.

De manière originale, la bobine vient prendre place à l’intérieur de la chambre d’impression

2. Installation de l’imprimante 3D de Dremel

Pour mettre en place l’imprimante 3D, il vous faudra tout d’abord installer la bobine de filament. Celle-ci se place au sein de l’enceinte d’impression, avec comme avantage de réduire l’empatement extérieure de la machine mais réduit toutefois le volume d’impression maximal. Le chargement du filament se fait de manière assez intuitive via l’écran de contrôle.

À noter que l’imprimante 3D 3D40 n’accepte officiellement que des bobines au format spécifique de la marque Dremel. Une limite technique qui pourra être toutefois contournée en ajoutant un dévidoir externe, et qui permettra d’utiliser n’importe quel filament PLA (ou compatible plateau froid) au diamètre 1,75mm.

Dans un deuxième temps, vous aurez à clipser le plateau de l’imprimante au sein de la machine, en ayant préalablement déposé un film d’adhésion de type scotch bleu, permettant de parer à l’absence d’un plateau chauffant et d’optimiser l’adhésion de la pièce.

Zoom sur l’extrudeur de la Idea Builder 3D40

Pour parer aux éventuels aléas du transport, la troisième étape de l’installation vise à calibrer le plateau de l’imprimante 3D40. Accessible via le menu de l’écran de contrôle, la calibration est semi-automatique : un capteur placé au niveau de l’extrudeur vient se déplacer sur 2 points distincts de la surface d’impression de manière assez classique, tandis qu’à chaque étape, l’utilisateur est invité à régler les vis situés sous le plateau.

Dremel a toutefois simplifié ce processus en indiquant exactement à l’utilisateur le nombre de tour de vis à réaliser, que ce soit vers la droite ou vers la gauche. Un bon point pour simplifier une étape qui peut s’avérer laborieuse pour certaines imprimantes 3D. L’installation de la 3D40 se termine alors aussi rapidement qu’il n’en faut pour le dire.

3. Logiciel DigiLab 3D Slicer

Un bon point à noter est l’effort du fabricant concernant le slicer. En effet, le logiciel dédié dénommé DigiLab 3D Slicer a été spécialement développé à partir du logiciel Open-Source Cura. Pourquoi réinventer ce qui fonctionne déjà ? Il s’agit en effet d’une version ‘light’ de Cura qui vient simplifier et accélérer la prise en main. Pas besoin de télécharger des profils spécifiques pour la Idea Builder 3D40 ou de réapprendre un nouveau logiciel de tranchage.

Une fois le modèle préparé sur le logiciel, vous pourrez alors l’envoyer à l’imprimante 3D en WiFi mais aussi via le câble USB ou la clef USB fournie avec l’imprimante. Sachez que vous aurez également la possibilité de sauvegarder le fichier 3D sur la mémoire interne de l’imprimante. Une bonne idée pour un projet éducatif qui sera imprimé à plusieurs reprises par exemple.

4. Premières impressions

Une fois installée et calibrée, les premières impressions de la Idea Builder 3D40 peuvent commencer. Dans le cadre de ce test, on a débuté par quelques modèles pré-réglés sur la clef USB fournie avant d’enchainer sur un fichier de torture, à savoir le 3DBenchy, pour pousser la machine dans ses retranchements.

Les impressions s’enchaînent les unes après les autres sans difficultés avec un temps de chauffe relativement réduit et un niveau sonore plutôt faible en comparaison aux machines du marché.

Le seul souci observé lors du test vient de la régularité de la surface des pièces. Rien de problématique mais la superposition des couches d’impression pourra parfois manquer de régularité avec un rendu plus ou moins aléatoire. Des réglages sur la vitesse d’impression ou l’orientation de la pièce pourront, avec la pratique, permettre de réduire ce genre d’aléas.

Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives

 

Alex M.

Fondateur de 3Dnatives

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Alex M.

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