Julien Nikolov, étudiant à l’Université de Lincoln au Royaume-Uni, a repensé le concept de tatouage grâce à l’impression 3D. En utilisant cette technologie, il n’a pas besoin d’encre et d’aiguilles et peut créer des tatouages tactiles qui se retirent facilement. Son projet Métamorphoses explore la corrélation entre les sens et l’art corporel.
De nombreux artistes se tournent vers l’impression 3D pour créer leurs oeuvres, que ce soit des accessoires de mode, des tableaux ou encore des bijoux. On pourrait dire que Julien a créé sa propre forme de bijoux pour le corps, des tatouages imprimés en 3D. Il a souhaité donner une dimension tactile à ses designs 2D afin d’offrir une expérience tout à fait inédite. A partir d’un logiciel, il a imaginé des modèles 3D sur mesure qui peuvent être imprimés et collés au corps pour une période définie.
Un projet qui s’éloigne des tatouages traditionnels où une aiguille vient injecter de l’encre dans la peau, créant ainsi un dessin inaltérable sur le corps à vie. Julien voulait créer “des produits sur mesure pour modifier le corps, produits dont la forme finale est ouverte et susceptible de changer physiquement et numériquement”. Les possibilités de création sont infinies et les tatouages peuvent être modifiés autant de fois que nécessaire.
Ces tatouages 3D ont été fabriqués grâce à une imprimante 3D de frittage sélectif laser avec des poudres d’élastomère. Une fois imprimés en 3D, les tatouages flexibles peuvent être fixés sur la peau grâce à une colle à base de silicone, souvent utilisée dans le secteur des cosmétiques. Celui qui porte le tatouage peut ainsi choisir où et quand il portera cet accessoire, une solution intéressante pour tous ceux qui hésitent à cause de son aspect permanent impliqué normalement. Un autre de ses avantages est son caractère indolore puisqu’aucune aiguille n’est utilisée. On s’interroge toutefois quant à la taille de ces tatouages imprimés en 3D qui ne semblent pas être des plus discrets.
Cette nouvelle forme de tatouage offre bien évidemment une dimension tactile inédite; Julien voulait étudier le lien entre les sens et l’art corporel et comprendre comment on pouvait aller plus loin qu’une simple fonction décorative. Julien a donc créé une application unique de l’impression 3D SLS, application qui pourrait transformer une technologie industrielle en une technologie cosmétique.
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Voir les commentaires
C'est juste des objets en plastique qu'on colle sur la peu... Je ne vois pas l'innovation.
Gamin on s'amusait à le faire avec ce qui nous tombait sous la main pour se déguiser en cyborg ou juste pour rire.
Encore si ses œuvres s'inséraient sous la peau je ne dit pas...
Enfin, je fais de l'impression 3D et il y a clairement moyen de créer des accessoires bien plus fins, petits et discrets.