Dans le monde du sport, la fabrication additive a prouvé à de multiples reprises qu’elle était en mesure d’apporter de nombreuses innovations. De par sa capacité à produire des pièces plus légères et plus résistantes, la technologie offre aux athlètes une solution pour améliorer leurs performances. C’est pourquoi, à l’instar de Céline Goberville, certains sportifs n’ont pas hésité à recourir à des pièces imprimées en 3D lors des Jeux Olympiques. Présente dans plusieurs disciplines, c’est probablement dans le cyclisme que l’impression 3D fait le plus parler d’elle. Entre casques et vélo open source, la fabrication additive est de plus en plus utilisée dans ce secteur pour concevoir tout type de pièces. Et parmi les initiatives du secteur, on retrouve un pédalier imprimé en 3D à partir de titane par l’entreprise britannique Sturdy Cycles.
Si la société s’est tournée vers le titane, c’est pour des raisons bien précises. Tout comme Boeing et Titomic, Sturdy Cycles a opté pour ce matériau grâce à sa durabilité, point crucial à l’égard des enjeux environnementaux, et ses propriétés. Tom Sturdy, co-fondateur de l’entreprise, explique : “Conformément à ma philosophie générale de conception, le poids minimum absolu n’était pas l’objectif principal, mais plutôt ce que je considère comme un ensemble équilibré de caractéristiques mécaniques (initialement pour compléter les performances mécaniques de mes cadres) tout en restant compétitif en termes de poids. L’alliage imprimé atteint une résistance très élevée par rapport aux autres matériaux utilisés dans la fabrication des manivelles, ce qui les rend très robustes.”
Crédits photo : Sturdy Cycles
Si l’entreprise a dévoilé un pédalier imprimé en 3D à partir de titane, qui d’ailleurs se distingue des pédaliers traditionnels par son esthétisme, ce n’est pas la première fois que Sturdy Cycles a recours à l’impression 3D et à ce matériau. À l’image d’HUHN cycles, l’entreprise de Tom Sturdy a déjà conçu des cadres en titane grâce à la fabrication additive, mais aussi des fourches, des tiges de selle ou des potences. Et tout comme pour le pédalier, ces pièces présentent un rapport poids/résistance plus qu’intéressant. De plus, les pièces en titane ne nécessite aucune peinture car elles résistent à la corrosion et n’ont besoin d’aucun agent chimique lors du processus de finition.
Ce n’est pas surprenant de voir les constructeurs de vélo et les autres entreprises spécialisées dans le cyclisme se tourner vers l’impression 3D pour produire de nouvelles pièces. La technologie permet à ses utilisateurs d’obtenir des pièces aux propriétés remarquables tout en limitant les coûts et délais de production. D’autant plus que la fabrication additive offre à ses utilisateurs la possibilité de réparer les pièces abîmées ou tout simplement cassées.
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