Imprimantes 3D

Sinterit dévoile sa 2ème machine SLS, la Lisa 2

En 2015, le fabricant polonais Sinterit dévoilait sa première imprimante 3D SLS low-cost, la Lisa. Basée sur la technologie de frittage de poudre, la machine compacte était relativement abordable et se voulait accessible à tous. Trois ans plus tard, Sinterit revient avec une nouvelle imprimante 3D, la Lisa 2 qui se veut plus puissante, dotée d’un plus grand volume d’impression et compatible avec davantage de matériaux. Toujours basée sur le SLS, la Lisa 2 pourrait créer des pièces de qualité industrielle à un prix attractif.

La technologie de frittage sélectif par laser rend possible la fabrication d’objets à partir d’une large gamme de matériaux, dont des métaux (titane, acier et alliages) et des polymères. Elle a longtemps été réservée aux professionnels de part son prix mais elle est de plus en plus accessible depuis quelques années, notamment grâce à des initiatives comme celle de Natural Robotics qui présentait VIT à un prix de lancement de 6 000€. Le fabricant polonais Sinterit a été l’un des premiers à révéler une imprimante 3D SLS de bureau comme l’affirme son co-fondateur Konrad Glowacki : “La Lisa a donné naissance à un tout nouveau segment SLS de bureau : cette technologie est enfin disponible pour l’ensemble des industries et offre des possibilités créatives illimitées pour les concepteurs et les ingénieurs. Au cours des 3 dernières années, nous avons utilisé 3 tonnes de poudre, imprimé 20000 impressions et maintenant avec cette expérience notre équipe d’experts SLS va plus loin – nous lançons notre deuxième machine, encore plus puissante. « 

La Lisa (gauche) et la Lisa 2

La Lisa 2 pourrait imprimer en 3D des plus grandes pièces – son volume dépendrait des matériaux utilisés. Par exemple, avec du polyamide, il serait de 90 x 120 x 230 mm (contre 130 x 170 x 130 pour sa grande soeur). Avec le matériau Flex, il serait de 110 x 160 x 250 mm. En plus de ce volume d’impression 3D revu à la hausse, la Lisa 2 serait dotée d’une chambre d’azote qui offrirait davantage de compatibilité matériaux.

Les matériaux d’impression 3D pour la Lisa 2 comprendraient le Nylon PA12 et Flexa Black, un matériau TPU pour les applications caoutchouteuses, ainsi que le nouveau Flexa Grey qui présenterait une meilleure flexibilité, et du PA11 qui a une résistance chimique et mécanique supérieure. Le département R & D serait en train de développer des matériaux supplémentaires. Cette large gamme de matériaux devrait permettre aux utilisateurs d’élargir les applications possibles, que ce soit du prototypage ou la création de pièces fonctionnelles pour différentes industries comme l’automobile, la robotique, l’électronique, la médecine et bien d’autres.

Des pièces imprimées sur la Lisa 2

L’imprimante 3D est dotée d’un écran tactile qui vient faciliter l’utilisation de la machine et mesure 690 x 500 x 880 mm ce qui la rend idéale pour n’importe quel environnement de travail. Sa précision sur l’axe XY serait de 0,05 mm, avec une épaisseur de couche minimum de 0,075 mm. Le fabricant aurait également développé un nouveau logiciel, Sinterit Studio 2018, qui offrirait une meilleure expérience utilisateur lors de la préparation du fichier 3D.

La Lisa 2 devrait être livrée à partir de septembre mais les pré-commandes sont dores et déjà possibles; l’imprimante 3D est disponible à partir de 11 990€ sur le site officiel du fabricant.

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Mélanie W.

Diplômée de l'Université Paris Dauphine, je suis passionnée par l'écriture et la communication. J'aime découvrir toutes les nouveautés technologiques de notre société digitale et aime les partager. Je considère l'impression 3D comme une avancée technologique majeure touchant la majorité des secteurs. C'est d'ailleurs ce qui fait toute sa richesse.

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