Les routes abîmées, les nids-de-poule, les longs travaux de construction, les routes fermées ou les embouteillages…voici un quotidien peut-être un peu trop connu par beaucoup d’automobilistes aujourd’hui. L’utilisation de l’impression 3D combinée à l’usage de drones et de robots pourrait remédier à certaines de ces difficultés. Un nouveau projet à l’Université de Leeds au Royaume-Uni a développé le concept de Self Repairing Cities : l’idée est d’utiliser des drones en conjonction avec la numérisation 3D et l’impression 3D pour rendre les travaux de construction des routes complètement autonomes pendant la nuit.
La combinaison de l’impression 3D et de la robotique permet à un grand nombre de projets innovants de se développer et parfois de voir le jour. On pense par exemple à l’imprimante 3D volante, Fly Elephant, qui permettrait de repousser les limites de volume d’impression notamment dans le domaine de la construction. Même dans la conception du drone en tant que tel, l’impression 3D fait ses preuves, que ce soit pour l’armée ou même pour livrer des pizzas!
Ces drones devraient être testés en Angleterre (crédits photo : Bernd Wustneck)
L’Université de Leeds souhaite équiper les drones d’un robot autonome afin qu’ils puissent réparer les routes sans avoir besoin d’une intervention humaine. Cela impliquerait donc qu’un scan 3D de la surface de la route doit être réalisé dans un premier temps. Puis, le drone se rendrait sur le lieu pour réparer la route avec du béton imprimé en 3D. Les drones se concentreront d’abord sur les petits endommagements de la route et les fissures dans l’asphalte qui pourraient s’étendre si des mesures ne sont pas rapidement prises et donc causer plus de dégâts.
Philip Purnell, professeur à l’Université de Leeds, explique que « Ce projet n’est pas seulement de nature scientifique mais a aussi un impact économique et social. » Il espère que d’ici 2050, les hommes n’auront plus à intervenir pour effectuer des travaux de réparation dans les rues britanniques. Les drones autonomes devraient en effet être capables d’ici là d’identifier et de diagnostiquer les éventuelles réparations à faire, et bien évidemment de réaliser les travaux. Par exemple, ils pourront moderniser les lampadaires des rues ou encore inspecter régulièrement l’état des routes.
Alfonso Lopez travaille sur le drone au département d’ingénierie mécanique à Leeds (crédits photo : Simon Hulme)
Un défi de taille qu’on suivra de près! D’ici 2035, les équipes derrière ce projet espèrent faire de Leeds la première ville autonome du monde. Suivez l’évolution de Self Repairing Cities sur le site officiel et obtenez plus d’informations dans la vidéo ci-dessous :
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