Et si nous pouvions bio-imprimer en 3D du sang humain ? Il semblerait que ce soit le coeur du projet de Sciperio, la branche de recherche du fabricant d’équipement de micro impression 3D nScrypt. Avec des partenaires comme Safi Biosolutions ou la Fondation de Genève, l’entreprise américaine espère ainsi faciliter l’approvisionnement en sang dans le monde entier, surtout quand on sait à quel point il est important. En France par exemple, 10 000 dons de sang par jour sont nécessaires pour soigner nos malades selon l’EFS. Le projet débute tout juste : Sciperio annonce simplement qu’il aura recours à la technologie SmartPump de nScrypt, un procédé qui permet de déposer très précisément des matériaux à l’échelle microscopique, et d’un bioréacteur. Cela devrait permettre une bio-fabrication de sang à une échelle plus large.
L’objectif de la bio-impression est de concevoir des structures cellulaires capables de remplir les mêmes fonctions que celles que nous possédons aujourd’hui, le tout sur la durée. Beaucoup de projets tendent vers la création d’organes humains, fonctionnels et viables que ce soit un foie ou un rein, voire même un coeur. Petit à petit, les technologies 3D progressent, affichant un avenir plein de promesses pour le secteur médical. Sciperio s’inscrit dans cette dynamique en se concentrant sur du sang bio-imprimé en 3D. Le projet prendra sans aucun doute de nombreuses années ; on sait dores et déjà que la première sera consacrée à la définition d’une feuille de route précise avec déjà 8,8 millions de dollars investis.
Sciperio explique qu’il a d’abord imaginé un bioréacteur automatisé rempli de capteurs pour obtenir un retour d’informations précis et un contrôle en temps réel. C’est cette machine qui permettra de fabriquer le sang. Ensuite, il utilisera la SmartPump de nScrypt pour distribuer de façon microscopique des ingrédients en quantités très précisés dans ce bioréacteur, principalement des activateurs de croissance. Cela permettra notamment aux cellules de croître et de différencier. C’est cette étape-là qui fait appel à la fabrication additive : la SmartPump est en effet une tête de micro impression dotée d’un contrôle volumétrique au picolitre. Sa buse mesure à peine 10 microns de diamètre.
Le Dr Ken Church, PDG de nScrypt et de Sciperio ajoute : “Il y a tant d’aspects et d’avantages intéressants de la biofabrication du sang, y compris le bénéfice ultime pour l’humanité. En commençant avec quelques cellules, notre bioréacteur produira des milliards de cellules, une condition nécessaire à la transfusion des patients. Nous pensons que ce projet permettra un jour de disposer d’une source constante de sang à la demande, sûr et abordable, fabriqué là et quand on en a besoin.” Il faudra sûrement attendre encore quelques années avant de voir ce projet aboutir mais le début est prometteur ! Retrouvez plus d’informations ICI.
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