La plateforme happy3D et le fabricant français Dagoma organisent un concours jusqu’au 30 juin “Réparer plutôt que jeter” qui vise à lutter contre l’obsolescence programmée en incitant les participants à réparer eux-mêmes ce qui est cassé plutôt que de systématiquement jeter pour racheter. L’objectif est simple : il suffit de modéliser une pièce détachée d’un appareil du quotidien, de l’imprimer en 3D et de la partager en conditions d’usage.
Une étude menée par le Centre de Recherche Technique VTT en Finlande montrait qu’au moins 5% des pièces détachées qui existent aujourd’hui peuvent être numérisées et imprimées en 3D. Une statistique qui se confirme peu à peu à en croire certaines initiatives prises par des industriels ; on pense à des constructeurs automobiles comme Volkswagen, Porsche ou encore Mercedes qui ont recours à la fabrication additive pour créer une grande partie de leurs pièces détachées. C’est sur cette tendance là que surfent Dagoma et happy3D, la plateforme développée par Boulanger, en proposant ce concours ouvert à tous.
Pour participer au concours, il faut modéliser une pièce détachée, pièce qui ne doit pas déjà être présente sur la plateforme de Boulanger et qui doit pouvoir être imprimée en 3D sur une machine FDM de bureau. Parmi les autres conditions de cette pièce détachée, on notera qu’elle doit rester assez simple dans son design, ne doit pas être en contact avec des aliments et enfin, respecter la sécurité de l’utilisateur et de l’appareil en tant que tel. Chaque participant est le propriétaire légal de l’objet, ce qui implique qu’il réalise en amont toute la partie modélisation.
Bien entendu, la pièce détachée proposée doit être aussi fonctionnelle que la pièce qu’elle remplace, que ce soit un bouton, des manettes, une poignée, une trappe de piles, etc. Dagoma et happy3D préconisent d’ailleurs d’imprimer en 3D avec des filaments de couleur vive et de soumettre plusieurs designs différents.
Un jury déterminera les 16 vainqueurs du concours selon des critères précis à savoir la qualité technique du modèle 3D, la qualité des photos produites et la qualité et quantité des commentaires déposés. Parmi les lots disponibles, on retrouve des imprimantes 3D Dagoma, la Magis et la DiscoEasy, des filaments d’impression 3D, une imprimante 2D ou encore un sac à dos : il y en a pour tous les goûts ! Pour participer au concours, vous pouvez vous rendre sur le site de happy3D ICI. Les participations seront clôturées le 30 juin prochain.
Que pensez-vous de ce concours Réparer plutôt que jeter ? Peut-il sensibiliser les participants à réparer leurs objets eux-mêmes au lieu de constamment jeter ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.
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