En France, on estime à environ 150 000 le nombre de commotions cérébrales survenues chaque année chez les sportifs professionnels et amateurs. Alors que les conséquences restent parfois invisibles à l’oeil nu, Reebok a récemment mis au point un capteur innovant grâce à l’impression 3D, capable de détecter la gravité d’un accident en temps réel.
Ces dernières années, les équipes R&D de l’équipementier Reebok ont travaillé activement au développement de solutions capables de prévenir et d’identifier les traumatismes sportifs, en nette hausse dans certains sports comme le rugby, le hockey ou le football américain.
La conception du Reebok Checklight a nécessité la création de nombreux prototypes imprimés en 3D indique Gary Rabinovitz, responsable du Laboratoire de Prototypage Rapide chez Reebok, à partir de procédés aussi variés que l’impression 3D full-color, la stéréolithographie, le frittage de poudre ou la technologie PolyJet de chez Stratasys, afin de combiner plusieurs matériaux et obtenir des prototypes toujours plus précis.
Le dispositif Reebok Checklight
Le Reebok Checklight inclut divers capteurs comme un accéléromètre ou un gyroscope, permettant d’analyser rapidement l’intensité, la vitesse ou l’angle d’un choc à la tête. Aujourd’hui, le dispositif est commercialisé au prix de $149.95 (environ 125€) et se présente sous la forme d’un bonnet à enfiler sous un casque.
Lors du dernier salon TCT de Birmingham, dédié à la fabrication additive, Gary Rabinovitz donnait une conférence afin d’expliquer la naissance et les différentes étapes de conception du Reebok Checklight (en anglais) :
Un nouveau chapitre dans le domaine du cyclisme de compétition s'est ouvert avec le lancement…
À mesure que l'impression 3D continue de mûrir, une évolution se démarque : l'essor de…
Selon une étude publiée par Verified Market Research, le marché de l’impression 3D résine devrait…
Si vous suivez l’actualité de la fabrication additive, vous avez peut-être déjà entendu parler du…
Nous terminons cette année avec une startup française qui nous vient tout droit du CEA…
Et si les procédés résine pouvaient s’affranchir des supports d’impression et ainsi faciliter le processus…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.