Au fil du temps, les applications de la fabrication additive sont de plus en plus variées. Par exemple, on retrouve aujourd’hui l’impression 3D dans les secteurs de l’aéronautique, de l’automobile, de la mode, de l’alimentaire et tant d’autres. Et pour la première fois de son histoire, la fabrication additive s’invite aux Jeux olympiques et paralympiques ! Pour les JO de cet été à Tokyo, Protect & Gamble, en partenariat avec le comité d’organisation et le Comité International Olympique, a imprimé en 3D les 98 podiums prévus pour récompenser les athlètes. Une initiative visant à promouvoir la durabilité mais aussi la diversité.
Imaginés et conçus par le designer Asao Tokolo, également à l’origine des emblèmes de Tokyo 2020, les podiums imprimés en 3D représentent le Japon, ses traditions, mais aussi les valeurs propres aux Jeux olympiques. En effet, de par le design et les couleurs utilisées, dont la teinture traditionnelle indigo, Asao Tokolo a souhaité symboliser l’évolution du Japon tout en rappelant son histoire. Enfin, les podiums ont été imprimés à partir de plastiques recyclés, une manière de symboliser l’engagement des organisateurs des Jeux Olympiques en faveur de l’environnement.
Les podiums seront imprimés en 3D à partir de plastiques recyclés (crédits photo : Comité International Olympique)
Afin d’apporter leur soutien au développement durable et à l’écologie, les podiums ont été imprimés en 3D partir de plastiques recyclés. Pour ce faire, Procter & Gamble et le Comité international olympique ont collecté des plastiques dans les écoles, dans les magasins et dans les bureaux. De plus, le partenaire des JO a également récupérer d’importantes quantités de plastique dans les océans, dans le cadre du programme #Océanspropres lancée par ONU Environnement. Cette campagne de recyclage, axée sur la consommation responsable, a permis de récupérer suffisamment de matière pour procéder à l’impression des 98 podiums.
Marie Sallois, directrice du département en charge du développement de l’organisation, de la marque et de la durabilité au CIO, conclut : « Le projet « podium » de Tokyo 2020 illustre à la perfection la façon dont les Jeux Olympiques peuvent être une source d’inspiration pour un changement durable dans une ville et un pays hôtes. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de voir ce projet prendre forme, lequel s’ajoute à nos efforts de lutte contre les déchets plastiques à l’échelle mondiale. Le CIO continuera à travailler en étroite collaboration avec le comité d’organisation de Tokyo afin de veiller à ce que la durabilité fasse partie intégrante des Jeux Olympiques de 2020 et de l’héritage qu’ils laisseront.«
Que pensez-vous des podiums imprimés en 3D ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !
Crédits photo de couverture : Comité International Olympique
C’est bien une montre que vous voyez-là ! Il faut dire que son design est…
Connu jusqu’à présent pour ses imprimantes 3D FDM, Raise3D poursuit sa diversification vers de nouvelles…
Le développement de la bio-impression 3D ouvre de nouvelles frontières dans le domaine médical, non…
Les composants imprimés en 3D peuvent-ils répondre aux normes rigoureuses requises pour les applications dans…
Le Centre for Industrial Photonics (CIP) de l'Institute for Manufacturing (IfM) de l'université de Cambridge…
L'été a débuté il y a plusieurs jours et avec ses vacances et ses périodes…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.