La marque Oliver Cabell a présenté il y a quelques jours sa première paire de basket imprimée en 3D à partir de bouteilles en plastique recyclées. Baptisées Phoenix, ces chaussures ont été conçues pour s’attaquer directement au problème croissant des déchets plastiques jetés dans le monde. C’est l’empeigne de la basket qui est imprimée en 3D, le reste étant produit via des méthodes de cordonnerie classiques. Une approche plus durable qui demeure accessible puisque la paire est disponible à $95, en deux couleurs seulement pour le moment (noir et blanc).
Si impression 3D et chaussure font la paire, notons aussi que les technologies 3D peuvent avoir un lien fort avec l’environnement et la préservation de notre planète. Nombreuses sont les initiatives qui promeuvent le recyclage en utilisant une imprimante 3D ; notre startup du mois d’août développe d’ailleurs des machines pour transformer ses déchets plastiques en filaments d’impression 3D. Il faut dire qu’avec les 300 000 millions de tonnes d’ordures plastiques produites chaque année, nous avons de quoi faire … Et pourtant seulement 9% seraient aujourd’hui recyclés. Oliver Cabell fait donc partie de ce petit pourcentage en redonnant de la valeur à nos déchets.
Crédits photo : Oliver Cabell
Après deux ans de recherche et développement, Scott Gabrielson fonde Oliver Cabell qui se donne une mission claire : « Nous avons toujours voulu marier les meilleurs conceptions, matériaux et processus avec les dernières technologies, tout en ouvrant la voie à des entreprises socialement responsables. Nous pensons que Phoenix est le point culminant de ce à quoi nous aspirons depuis notre lancement. »
La marque explique qu’il faut 7 bouteilles en plastique pour imprimer en 3D l’empeigne d’une chaussure. Il faut d’abord stériliser puis laver ces bouteilles ; elles sont ensuite broyées en petits flocons, eux-mêmes fondus puis refroidis afin d’être pressés pour former de longs fils. Ce sont ces fils qui serviront de filaments et qui seront donc extrudés couche par couche pour former une partie des Phoenix. L’entreprise précise que ce processus permet de réduire de 80% les déchets et d’obtenir une chaussure confortable qui peut être lavée à la machine.
Les baskets sont disponibles en noir ou blanc (crédits photo : Oliver Cabell)
Scott Gabrielson, fondateur d’Oliver Cabell, ajoute : “Nous voulions que la durabilité soit au cœur de Phoenix, mais nous savions que cela ne servirait à rien si les chaussures n’étaient pas légères et confortables. On ne pouvait pas avoir l’impression de porter du plastique. Il a fallu 48 échantillons pour bien faire les choses. Nous devions trouver le parfait équilibre entre douceur, élasticité et structure.” Il explique que les Phoenix peuvent se porter dans chaussettes et comprennent une doublure antibactérienne qui évacue l’humidité ainsi qu’une semelle légère. Les baskets sont disponibles en noir ou blanc à partir de $95. Vous pouvez les commander directement sur le site d’Oliver Cabell ICI.
Crédits photo : Oliver Cabell
Que pensez-vous des baskets Phoenix ? Partagez votre opinion dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.
Une année s'achève, remplie de fichiers STL à imprimer en 3D : en 2025, les…
Vagues bleues, plages, liberté... Beaucoup de choses viennent à l'esprit quand on pense au surf,…
Direct ink writing (DIW) ou écriture directe à l'encre est une technique de fabrication additive…
Il vous reste encore quelques heures pour vous décider sur votre cadeau de Noël cette…
Les techniciens orthopédistes créent des aides orthopédiques personnalisées, combinant des compétences traditionnelles et des technologies…
Les fêtes de fin d'année sont enfin là, et l'esprit de la saison se fait…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.