Matériaux

OWA 3D : le premier filament PS recyclable et recyclé

Misant sur l’économie circulaire, le groupe français ARMOR souhaite réinventer les habitudes liées à l’impression 3D avec un filament éco-responsable et un service de collecte unique des déchets plastique. Une offre innovante qui sera présentée à partir d’aujourd’hui au salon 3D Print de Lyon.

Basé à Nantes et fort de 1850 salariés, le groupe ARMOR s’est spécialisé au fil des années dans le transfert thermique pour l’impression sur les emballages et les étiquettes code-barres. En 2015, elle a également lançait OWA, une marque qui recycle à 100% les cartouches laser. Surfant sur cette démarche responsable, la firme a décidé de développer une offre similaire pour le marché de l’impression 3D avec une première gamme de filaments recyclés et recyclables pour imprimantes 3D.

OWA 3D : Un filament recyclé combiné à un service de collecte

Le nouveau filament d’OWA est composé de plastique PS (polystyrène choc), une matière qui n’a encore jamais été appliquée à l’univers de la 3D. L’entreprise nantaise précise qu’il est compatible avec toutes les imprimantes FDM et présente une grande facilité d’impression ainsi qu’une bonne résistance mécanique. Une alternative aux plastiques populaires que sont l’ABS et le PLA selon la marque.

La nouveauté viendra aussi de sa production, celle-ci est notamment conçue à partir de cartouches d’encres collectées et recyclées par Armor. Un procédé qui permet « de réduire de 30% l’impact environnemental en émissions de CO2 par rapport à un filament vierge » commente ARMOR.

Le filament PS est présenté à l’occasion du salon 3D Print à Lyon

En plus d’une gamme de 12 coloris (noir, blanc, gris, bleu, rouge, jaune, orange, bronze, or, rose, vert et violet) de deux diamètres (1,75mm et 2,85mm) et deux formats (750g et 2,2kg), l’offre OWA 3D inclura également un service gratuit de collecte des déchets (filaments, bobines, prototypes…). Le filament est déjà disponible depuis le site de la marque à un prix de 39,95€ la bobine de 750g.

Selon les conseils du constructeur, les filaments PS s’impriment à une température comprise entre 230°C et 260°C et nécessitent un plateau chauffant à 90°C-100°C.

Avec cette première gamme tournée vers l’économie circulaire, OWA 3D souhaite changer les mentalités en sensibilisant les acteurs de l’impression 3D sur l’impact environnemental de la technologie. Avec cette offre, elle vise de nombreux secteurs comme l’Éducation, la Santé, le design, les fablabs et plus globalement le monde des PME et des ETI qui produisent des prototypes et des pièces à partir de la technologie FDM.

Le filament est conçu à partir de divers plastiques recyclés

ARMOR précise que le filament PS dispose déjà d’un canal de distribution en France et au Japon. La firme nantaise pourra compter sur sa présence au salon 3D Print, qui se tient aujourd’hui et demain à Lyon, afin de faire connaître son nouveau produit alors que seront présent une centaine de professionnels de l’impression 3D (vous pourrez retrouver les produits OWA 3D au Hall 6.1 stand D3).

Plus d’informations sur le site de OWA 3D ICI

Que pensez-vous de cette innovation française ? Partagez votre opinion dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

Voir les commentaires

Share
Publié par

Articles récents

#3DExpress : une imprimante 3D de médicaments installée au CHU de Nîmes

Cette semaine, on vous fait découvrir plusieurs actualités médicales et la première est française !…

13 juin 2025

Cadillac montre la précision de l’impression 3D avec son modèle CELESTIQ

General Motors (GM) utilise la fabrication additive depuis plusieurs décennies pour accélérer le développement de…

13 juin 2025

Interstellar Technologies utilise la fabrication additive pour accélérer la course spatiale du Japon

SpaceX, la NASA, l’ESA, Relativity Space, Blue Origin… qu’ont-ils en commun ? Tous misent sur…

12 juin 2025

10 raisons d’utiliser l’intelligence artificielle avec l’impression 3D

L'intelligence artificielle révolutionne de nombreux secteurs industriels, et la fabrication additive ne fait pas exception.…

12 juin 2025

Le phénomène Bambu Lab et la montée en puissance des imprimantes 3D de bureau

Les amateurs de tennis savent que Federer et Nadal ont dominé la discipline pendant de…

11 juin 2025

Application du mois : un vélo de course imprimé en 3D

La société britannique J. Laverack conçoit et fabrique des vélos en titane de haute qualité.…

11 juin 2025

Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.