Vous vous souvenez très probablement de Olli, ce minibus autonome imprimé en 3D, conçu par l’américain Local Motors. Une petite révolution dans le secteur automobile qui montrait déjà à l’époque que la fabrication additive a une réelle carte à jouer dans cette industrie exigeante. Le véhicule revient sur le devant de la scène : le constructeur révèle Olli 2.0, une version améliorée de celle présentée en 2016. Notons que Olli 2.0 possède davantage de pièces imprimées en 3D que sa grande soeur ainsi qu’une meilleure autonomie, deux sièges supplémentaires et un éclairage programmable.
En 2016, Local Motors présentait son nouveau concept de navette autonome, Olli, capable de transporter une douzaine de personnes, de répondre à leurs questions et d’analyser les informations de son environnement grâce à la présence de nombreux capteurs. Le petit véhicule a été partiellement imprimé en 3D grâce à la technologie Big Area Additive Manufacturing et a été déployé dans plusieurs zones des Etats-Unis, notamment sur des campus universitaires où elle permet aux étudiants de facilement se déplacer, des hôpitaux ou des bases militaires. Bien que la solution soit efficace, Local Motors a voulu proposer quelques améliorations et nous révèle aujourd’hui Olli 2.0.
La première version de Olli
Le constructeur affirme que 80% des pièces de Olli 2.0 ont été imprimées en 3D, selon la même technologie que celle utilisée il y a 3 ans et que le processus dure environ 10 heures. Le principal avantage de l’impression 3D pour Local Motors est de pouvoir proposer rapidement des itérations et tester facilement différentes versions. Toujours électrique, le minibus aurait une autonomie de 160 km (contre 60 km pour la première version) et une vitesse maximale de 40 km/h. Il possède une capacité d’autonomie de niveau 4 c’est-à-dire qu’il peut rouler sans aucune intervention humaine dans un périmètre préalablement défini. Un des principaux changements réside certainement dans la position des moteurs électriques : ils ne sont plus sur les essieux mais intégrés directement aux 4 roues.
Comparé à sa grande soeur, le minibus présente une interface utilisateur améliorée ainsi qu’un meilleur système de sonorisation. Olli 2.0 est doté de plusieurs écrans à l’avant et à l’arrière, visibles par les piétons. Local Motors explique qu’il a souhaité “humaniser” la navette et la rendre plus accessible. A l’intérieur, un large écran tactile permettra de faire le lien entre les passagers et Olli 2.0 – notons que le minibus autonome peut communiquer oralement avec les personnes qui l’empruntent.
A l’avant, les écrans de Olli 2.0 peuvent afficher deux yeux
La production de Olli 2.0 a commencé en juillet dernier et les premières livraisons devraient se faire d’ici la fin de l’année, aux Etats-Unis dans un premier temps. Local Motors souhaite d’ailleurs ouvrir un centre de production en Europe : à quand des navettes autonomes dans nos universités françaises ? Vous pouvez retrouver plus d’informations ICI.
L’intérieur personnalisable comprend une interface utilisateur améliorée
Que pensez-vous de cette navette autonome imprimée en 3D ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.
Lemki Robotix est une startup germano-ukrainienne et un innovateur dans le domaine de l'impression 3D…
Le secteur de l’impression 3D recrute en France. L’année dernière, de nombreuses offres d’emploi ont…
Une équipe de recherche de l’UCF (University of Central Florida), accompagnée par le Florida Space…
Dans le secteur médical, la rééducation joue un rôle important dans le parcours de nombreux…
Depuis quelques années maintenant, la France voit la marque américaine Starbucks grandir et les boutiques…
Ces dernières années, nous avons vu un certain nombre d'applications de l'impression 3D dans les…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.