Automobile et Transports

#3DExpress : des scanners 3D pour faciliter l’entretien des bateaux

Cette semaine, on vous présente plusieurs actualités liées au secteur des transports. Tout d’abord, on se rend en Allemagne où la société Blaupause Bootsbau a investi dans des solutions de numérisation 3D, plus précisément celles d’Artec3D, afin de faciliter la réparation et l’entretien de ses bateaux de plaisance. Grâce aux scanners 3D, elle a réduit ses délais de deux tiers et a considérablement gagné en efficacité. Nous ferons ensuite un tour aux Etats-Unis où un premier collecteur de vannes imprimé en 3D installé sur un porte-avions de la marine. Place ensuite au secteur médical où la jeune pousse français LATTICE MEDICAL a réalisé une avancée majeure. Bonne lecture à tous !

La numérisation 3D au service de l’entretien de bateaux 

Blaupause Bootsbau est une entreprise allemande spécialisée dans la réparation et l’entretien de bateaux de plaisance. Elle a récemment eu recours aux scanners 3D de la marque Artec3D pour faciliter son travail. En effet, de nombreuses surfaces courbes étaient devenues trop complexes à capturer de façon traditionnelle c’est-à-dire via des lasers à point unique. En s’appuyant sur les scanners Artec Leo et Artec Ray II, elle affirme qu’elle a réussi à réduire ses délais de deux tiers ! Martin Dittmer est le CEO de Blaupause Bootsbau. Il explique : « Avant, pour mesurer un pont ou un petit cockpit, il me fallait cinq ou six heures. Avec Leo, je peux le scanner en dix minutes. Avec l’augmentation générale des coûts, nous nous devons d’être plus efficaces, et les mesures sont un élément clé dans ce processus ». En plus d’une plus grande vitesse de numérisation ainsi que d’une meilleure précision, les équipes peuvent s’appuyer sur Artec Studio : l’outil transforme les données scannées en un maillage 3D clair.

Crédits photo : Blaupause Bootsbau

Le tout premier collecteur de vannes imprimé en 3D installé sur un porte-avions de la marine américaine

DM3D Technology, leader dans le domaine de la fabrication additive par dépôt de matière sous énergie concentrée (DED), a annoncé la toute première installation d’un collecteur de vannes imprimé en 3D sur un porte-avions de la marine américaine à Newport News Shipbuilding (NNS). La NNS adopte depuis longtemps les technologies de fabrication additive, utilisant des composants imprimés en 3D dans les nouveaux sous-marins nucléaires et travaillant à la mise au point de poudres d’alliages de cuivre-nickel (CuNi) et de nickel-cuivre (NiCu) pour l’impression 3D en raison de leur adéquation aux applications maritimes. Cette fois, un collecteur de vannes, qui permet la distribution d’une source unique de fluide en plusieurs points du navire, a été fabriqué par impression 3D métal et a été installé dans une salle des pompes sur le porte-avions Enterprise (CVN 80) de la classe Gerald R. Ford. « Ce qui a commencé comme une preuve de concept s’est rapidement transformé en un résultat tangible qui fait une différence significative dans l’amélioration de l’efficacité de la construction navale », a expliqué Dave Bolcar, vice-président de la NNS chargé de l’ingénierie et de la conception. « Les avantages de cette innovation s’étendront bien au-delà de l’Enterprise (CVN 80), car nous intégrons notre expertise en matière de fabrication additive dans les principes fondamentaux de la construction navale. »

L’assemblage du collecteur de vannes dans la salle des pompes du porte-avions de classe Gerald R. Ford Enterprise (CVN 80) (crédits photo : DM3D)

Une avancée médicale majeure pour le marché français

La jeune pousse lilloise, LATTICE MEDICAL, a annoncé une nouvelle étape dans le secteur de l’impression 3D médicale. Sa bioprothèse mammaire résorbante et imprimée en 3D a été implantée avec succès dans le cadre de l’essai clinique TIDE coordonné par le CHU de Lille. C’est le Centre Léon Bérard qui a mené cette opération avec succès. La medtech française a également annoncé la « fin du recrutement des patientes dans la phase I de son essai clinique TIDE pour la reconstruction mammaire. » Au total, ce sont 10 femmes en France et en Espagne qui ont participé à cette première phase de l’étude. Nous avons hâte de découvrir la suite de cette aventure !

L’implantation de la prothèse mammaire a été réalisée avec succès (crédits photo : Centre Léon Bérard)

Bambu Lab va présenter une nouvelle imprimante 3D

Ce qui n’était encore qu’une rumeur il y a peu semble se concrétiser. Bambu Lab va lancer une nouvelle imprimante 3D. Une photo récemment divulguée sur le groupe Facebook des utilisateurs de Bambu Labs en dit également plus sur l’apparence de cette nouvelle machine et sur ses fonctions. La H2D disposerait d’un système à deux buses, d’un volume d’impression de 350 x 320 x 325 mm et devrait également être équipée d’une nouvelle variante d’un système AMS. Jusqu’à présent, les spéculations se basaient sur une seule photo. Mais entre-temps, Bambu Lab a révélé plus de détails sur cette affaire et a annoncé une grande nouveauté pour le 25 mars, date à laquelle la nouvelle imprimante 3D sera probablement présentée officiellement au public. Nous sommes impatients d’en savoir plus !

Crédits photo : Bambu Lab

Eplus 3D dévoile un laser rouge pour des pièces XXL en cuivre

Le salon TCT Asia 2025 a fermé ses portes. Mais le marché asiatique de l’impression 3D étant en plein essor, il n’est pas surprenant de voir certaines des avancées incroyables annoncées lors du salon. L’une d’entre elles a été annoncée par Eplus3D. Forte du succès de son système EP-M2050 à 64 lasers, la société a dévoilé ses capacités d’impression 3D à grande échelle de cuivre pur et d’alliages de cuivre grâce à une technologie avancée de laser rouge. Le cuivre peut être difficile à imprimer en 3D en raison de sa forte réflectivité et de sa faible absorption d’énergie. Eplus3D a surmonté ce problème grâce à sa propre technologie de laser rouge compatible avec ses machines PBF métal multi-laser grand format existantes, notamment les EP-M2050, EP-M1550 et EP-M1250. Pour le prouver, de grandes pièces ont été exposées au salon TCT Asia, notamment une roue en CuCrZr de φ1030×175 mm qui présente une densité de 99,97 % tout en conservant la conductivité thermique et électrique du cuivre. Les pièces en cuivre imprimées en 3D à l’échelle du mètre conviendraient parfaitement à des industries telles que l’aérospatiale, l’automobile et l’électronique.

Crédits photo : Eplus3D

Que pensez-vous de l’utilisation de la numérisation 3D pour réparer des bateaux ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article. Vous êtes intéressés par l’actualité de l’impression 3D dans le secteur des transports ? Cliquez ICI. Vous pouvez aussi nous suivre sur Facebook ou LinkedIn !

Mélanie W.

Diplômée de l'Université Paris Dauphine, je suis passionnée par l'écriture et la communication. J'aime découvrir toutes les nouveautés technologiques de notre société digitale et aime les partager. Je considère l'impression 3D comme une avancée technologique majeure touchant la majorité des secteurs. C'est d'ailleurs ce qui fait toute sa richesse.

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Mélanie W.

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