Après deux ans de recherche, des ingénieurs électriciens de l’Université de Technologie de Chemnitz auraient réussi à concevoir un moteur électrique fonctionnel grâce à la fabrication additive à partir de fer, de cuivre et de céramique. Un moteur multi-matériaux qui illustre bien tout le potentiel de l’impression 3D!
La fabrication additive a permis à un certain nombre de moteurs de voir le jour, que ce soit pour des fusées, des camions ou encore pour concevoir des prototypes de réacteur. Les technologies 3D offrent en effet des avantages considérables quant à la performance, la personnalisation ou encore le temps de fabrication et son coût. Cette fois-ci, ce sont des ingénieurs allemands qui affirment avoir imprimé en 3D un moteur électrique à partir de 3 matériaux différents.
L’équipe d’ingénieurs travaillerait sur ce projet depuis quelques années et auraient d’abord développé un filament d’impression, capable de supporter des températures de plus de 300°C. A partir de ce développement, ils auraient utilisé le frittage sélectif par laser pour créer, couche par couche, un moteur fonctionnel. Celui-ci inclurait des conducteurs électriques en cuivre qui créent des champs magnétiques avec du fer, mais aussi l’isolation électrique en céramique qui isole les conducteurs les uns des autres et des composants de fer.
“Notre objectif depuis deux ans et demi a été d’augmenter considérablement la température que les machines électriques sont capables de supporter”, explique le professeur Ralf Werner qui a mené l’étude. Il poursuit en expliquant qu’ils ont atteint cet objectif en remplaçant les matériaux isolants traditionnellement à base de polymères par un type de céramique qui résiste mieux à la chaleur. Le matériau d’isolation en céramique présenterait également un degré de conductivité thermique plus élevé, de sorte que les pertes de chaleur générées dans les conducteurs pourraient être dissipées plus rapidement. Cela aurait permis aux chercheurs d’augmenter la densité de sortie des machines électriques.
Crédits photo : TU Chemnitz/Jacob Müller
Le processus d’impression développé par les chercheurs serait basé sur l’extrusion de pâtes très visqueuses, couche par couche. Ces pâtes seraient constituées de particules des matériaux souhaités, tels que le fer, le cuivre ou les céramiques mais aussi de liants adaptés. Les chercheurs expliquent avoir travaillé avec l’entreprise ViscoTec pour atteindre le niveau de précision optimal pendant l’extrusion des matériaux. Retrouvez toutes les informations relatives au moteur imprimé en 3D sur le site de l’Université.
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