Imprimantes 3D

L’imprimante 3D de Microlight3D offre une résolution submicronique

On vous en parlait dans notre dernier TOP 5 des vidéos de la semaine : le fabricant français Microlight3D a révélé son tout dernier produit, l’imprimante 3D Altraspin, capable de créer des pièces avec une résolution submicronique. Il semblerait en effet que la jeune pousse grenobloise soit capable d’imprimer en 3D des voxels qui peuvent faire moins de 0,2µm de large. Une solution qui intéresse déjà des nombreuses industries, notamment pour des applications scientifiques.

Quand on observe le marché de la fabrication additive, on se rend compte qu’il n’existe pas beaucoup de fabricants qui se soient penchés sur l’impression 3D submicronique ; c’est un procédé qui nécessite des années de recherche et de développement, délicat et complexe à manipuler. Citons toutefois des entreprises comme Cytosurge qui s’est spécialisée dans l’impression 3D métal à l’échelle microscopique, ou encore 3D MicroPrint qui utilise de la poudre 10 fois plus petite que la moyenne. Après des années de recherche, c’est à la startup française Microlight3D de présenter son nouveau produit et ses premières micro-impressions.

Une solution française de micro-impression 3D

L’imprimante 3D Altraspin serait donc capable d’obtenir des résolutions d’impression jusqu’à 100 fois inférieures à la largeur d’un cheveu (jusqu’à 0,2 µm), ce qui la rend idéale pour la fabrication de micro-composants nécessitant une grande précision et une finition de surface irréprochable. Selon Microlight3D, la nouvelle imprimante 3D peut être utilisée pour l’impression de micro-optiques, de micro-capteurs, de pièces de dispositifs microfluidiques, de métamatériaux, de culture cellulaire, de génie tissulaire, de microrobotique, de micromécanique et de structuration de surface.

« Microlight3D a développé Altraspin pour répondre à la demande des fabricants qui recherchent une plus grande customisation et plus de rapidité pour le prototypage de pièces de grande complexité, avec des résolutions en dessous du micron,  souligne Denis Barbier, PDG de Microlight3D. Nous avons enlevé une autre contrainte en élargissant le choix des matériaux disponibles pour la micro-impression 3D. En effet, Altraspin est compatible avec une grande gamme de polymères et de biomatériaux, y compris avec ceux fournis par nos clients. Il ne fait aucun doute que la résolution en dessous du micron apportée par notre technologie est la clé de notre succès au sein de la communauté scientifique. Nous pensons que les industriels tirerons également un bénéfice de notre imprimante 3D pour micro-pièces, car elle leur permettra de dépasser les limitations actuelles et de mettre plus rapidement leurs produits sur le marché. »

Crédits photo : .T. Chung et al. – National Taiwan University

La résolution obtenue proviendrait de la technique de polymérisation à double photons permettant une écriture laser directe mais aussi de son processus breveté d’impression continue. Ainsi, l’imprimante 3D serait à l’origine de pièces très lisses, ne nécessitant pas de post-traitement et optimisant les délais et coûts.

La jeune pousse présentera officiellement sa machine lors du salon BiOS à San Francisco les 2 et 3 février prochains. Retrouvez plus d’informations sur la solution de Microlight3D dans le communiqué de presse officiel ICI.

 

Que pensez-vous de la micro-imprimante 3D du fabricant français ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

Mélanie W.

Diplômée de l'Université Paris Dauphine, je suis passionnée par l'écriture et la communication. J'aime découvrir toutes les nouveautés technologiques de notre société digitale et aime les partager. Je considère l'impression 3D comme une avancée technologique majeure touchant la majorité des secteurs. C'est d'ailleurs ce qui fait toute sa richesse.

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Mélanie W.

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