Le nouveau matériau est constitué d’une base rigide et cassante en polymères de plexiglas, organisée en une structure réticulaire. Autour de cette base, les chercheurs ont créé un « réseau en forme de spaghettis » fabriqué avec le même matériau. À l’état brut, ces montants microscopiques sont rigides et peu flexibles, mais grâce à leur tissage unique via l’impression 3D, la structure dans son ensemble devient extensible.
Ce « double réseau » peut être étiré jusqu’à quatre fois sa longueur sans se rompre complètement, alors qu’un polymère classique se casse immédiatement. Le Dr Portela qualifie cette avancée de révolutionnaire, précisant : « Il est possible d’imprimer un double réseau en métal ou en céramique et d’obtenir les mêmes avantages. Les structures deviennent beaucoup plus résistantes à la rupture et nettement plus extensibles ». La conception du réseau peut donc être appliquée à d’autres matériaux tels que le verre, la céramique ou le métal. Cette performance repose entièrement sur l’architecture du métamatériau : en cas de rupture, le poids n’est pas supporté par les entretoises, mais redistribué aux structures en spirale, ce qui empêche une casse immédiate et permet une utilisation continue. L’équipe a même introduit volontairement des « défauts » et des trous dans le métamatériau, qui se sont révélés augmenter la stabilité globale de la structure.
Les applications potentielles pourraient inclure des tissus indéchirables, des semi-conducteurs flexibles, des boîtiers de puces, des structures de soutien pour la croissance des cellules tissulaires, et bien plus encore. Vous trouverez plus d’informations ICI.
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*Crédits de toutes les photos : MIT