Si la Covid-19 a plongé le monde dans une crise sanitaire sans précédent, elle aura au moins permis à la fabrication additive de montrer aux yeux du grand public quels bénéfices elle pouvait apporter à la société. Depuis le début de la pandémie, les innovations pour lutter contre le virus se multiplient, et petit à petit, l’impression 3D apparaît comme une technologie incontournable. Et ce n’est pas les chercheurs de l’université de Wolverhampton qui vont dire le contraire. Le groupe de recherche AMFM (Additive Manufacturing Functional Materials) a développé un nouveau matériau antiviral imprimé en 3D qui serait capable de tuer la Covid-19.
Conçu à partir d’argent, de cuivre et de tungstène, ce matériau antiviral devrait être en mesure de réduire les taux de contagion. La combinaison de ces trois éléments, ayant chacun des propriétés antimicrobiennes, permettrait de lutter contre la contamination de surface et de limiter la propagation aérienne du virus. John Robinson, chercheur à l’université de Wolverhampton explique : « Notre matériau antiviral a montré une inactivation virale à 100 % en cinq heures contre un échantillon de Covid-19 biologiquement sûr. Il s’agit d’une amélioration significative par rapport aux résultats obtenus précédemment avec le revêtement de cuivre, car tout le virus Covid-19 est éliminé.“ Pour parvenir à un tel résultat, le groupe de recherche a eu recours à la fusion laser sur lit de poudre.
John Robinson et l’imprimante 3D avec laquelle le matériau antiviral a été conçu (crédits photo : University of Wolverhampton)
John Robinson et son équipe espèrent que leur nouveau matériau antiviral sera appliqué dans de nombreuses situations. Pour commencer, les scientifiques ont pour objectif de développer des masques imprimés en 3D open-source à partir du matériau antiviral, afin de démocratiser le plus possible leur innovation. Et l’équipe de chercheurs ne souhaite pas en rester là. Ils veulent ensuite multiplier les cas d’application pour lutter de manière active contre la pandémie. D’autant plus que la fusion laser sur lit de poudre offre une certaine flexibilité aux scientifiques, qui peuvent en permanence améliorer leur modèle.
Avec la propagation des variants du virus, il est nécessaire d’être en mesure de s’adapter à toutes les circonstances. C’est pourquoi, associer l’impression 3D à un matériau antiviral semble être une solution plus que viable. « Comme la pandémie continue d’évoluer, diverses situations sont susceptibles d’apparaître de manière imprévisible. Pour permettre une réponse immédiate et une solution rapide, nous avons créé un matériau antiviral qui peut être imprimé en 3D, et qui peut donc créer des surfaces antivirales quand et où elles sont nécessaires” conclut John Robinson.
Que pensez-vous du nouveau matériau antiviral ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !
Imaginez qu’on puisse un jour imprimer des tissus biologiques directement à l’intérieur du corps humain.…
On continue notre tour de France avec une nouvelle région ! Il s'agit cette fois-ci…
La liste des finalistes des Formnext Awards 2025 a été dévoilée, présentant certaines des applications…
C’est une sacrée nouvelle qui vient d’impacter le marché français de la fabrication additive et…
Cette semaine, dans notre 3DExpress, on revient sur une actualité dans le secteur médical :…
Pour Halloween, passez au niveau supérieur avec un masque unique imprimé en 3D. Que vous…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.
Voir les commentaires
Votre article sur le nouveau matériau antiviral imprimé en 3D est super: il nous redonne du baume au coeur Merci.