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OECHSLER repense la conception des masques de ski grâce à l’impression 3D

L’entreprise allemande OECHSLER, spécialisée dans le développement et la fabrication de produits et systèmes de haute technologie, s’est récemment intéressée au design et à la production de masques de ski par impression 3D. Après s’être rendues compte qu’ils sont pour la plupart conçus avec 13 différentes pièces, les équipes ont cherché à fabriquer un masque en une seule fois, augmentant ainsi sa résistance et sa durabilité. Ils ont fait appel à la fabrication additive pour réussir de pari ; OECHSLER a ainsi produit un masque de ski imprimé en 3D à partir de TPU.

Même si nos remontées mécaniques sont fermées en ce contexte si particulier, n’oublions pas toutes les joies associées à la montagne, au ski, au snowboard…mais aussi les  éventuelles galères. Qui ne s’est  jamais retrouvé avec un gant en moins, une chaussure trop serrée ou un masque mal ajusté ? On pense aussi à la mousse de son masque qui se décolle avec le temps, la buée qui s’y forme, le manque de visibilité. C’est pour limiter ce type de problèmes que le groupe allemand a repensé la conception d’un masque de ski pour l’imprimer en 3D. 

Le nombre de pièces du masque a été considérablement réduit (crédits photo : OECHSLER)

Le processus de création du masque de ski

L’un des avantages de la fabrication additive est de pouvoir réduire la phase d’assemblage d’un  produit en créant en une seule fois la pièce souhaitée. Les masques de ski seraient composés de 13 pièces et selon OECHSLER, cela “entraîne un potentiel de défaillance plus élevé pendant la production, un risque plus élevé de défaillance du produit et, au final, des coûts plus élevés.” En une semaine seulement, l’entreprise a pu imaginer un tout autre design, passant de 13 composants à un seul. Pour ce faire, elle a commencé par démonter un masque de ski traditionnel pour comprendre comment celui-ci était fabriqué. La monture extérieure par exemple intègre des couches de mousse interne collées ensemble. Rapidement, les équipes ont souhaité éliminer cette étape de production et remplacer la mousse polyuréthane par une structure lattice imprimée en 3D. 

Tous les composants du masque de ski ont été scannés par tomodensitométrie puis reconstruits dans un logiciel afin de générer un  fichier d’impression 3D pour les différentes pièces que ce soit la monture mais aussi la structure lattice. Celle-ci ne devait pas être trop fine au risque de se casser, n’assurant plus la cinématique. C’est le TPU qui a été choisi comme matériau d’impression de par sa flexibilité. Il était en effet capital de retrouver ce confort qu’offre la mousse classique. 

Les équipes ont imaginé une structure lattice à la place de la mousse (crédits photo : OECHSLER)

L’équipe explique qu’elle a réalisé plusieurs essais et tests : « Les premières impressions étaient trop rigides. Contrairement à ce que l’on pensait au départ, ce n’est pas le fichier d’impression qui était en cause, mais les étapes de post-traitement. Il a fallu procéder à un nettoyage différent et plus intense des structures lattices pour éliminer davantage de résidus d’impression. Même si l’optimisation du fichier d’impression a été assez rapide, l’ajustement du post-traitement pour augmenter la flexibilité de la structure lattice a été compliqué. »

Finalement, le masque de ski imprimé en 3D serait plus confortable et plus efficace en termes d’amortissement en cas d’accident. Côté production, l’entreprise allemande précise que les coûts sont réduits puisque les étapes d’assemblage n’existent plus et que la fabrication additive offre une plus grande agilité – le produit peut être conçu en quelques jours seulement. En tout cas, on espère qu’on pourra un jour tester ce masque de ski imprimé en 3D ! En attendant, vous pouvez retrouver davantage d’informations ICI.

Que pensez-vous de ce masque de ski imprimé en 3D ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

Mélanie W.

Diplômée de l'Université Paris Dauphine, je suis passionnée par l'écriture et la communication. J'aime découvrir toutes les nouveautés technologiques de notre société digitale et aime les partager. Je considère l'impression 3D comme une avancée technologique majeure touchant la majorité des secteurs. C'est d'ailleurs ce qui fait toute sa richesse.

Voir les commentaires

  • Bonjour ,
    J'adore le concept , mais j'ai beaucoup de questions : Combien de temps peut-il resiter enfermé en étant enfermé dans le noire ? En sachant une personne moyenne ne va s'en servir une semaine dans l'année. Côté déformation comment reagit-il ?
    Par une chute , au soleil , la pluie , le noir , résiste-t-il bien ? L'avez vous tester pour la biée comment reagit-il ? Peut-on porter des lunettes dessous ?
    Bref, beaucoup de questions sens réponses ?
    C'est vraiment un très belle objets
    Bravo

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Publié par
Mélanie W.

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