Margot Krasojevic est une architecte basée à Londres qui a imaginé des lumières LED imprimées en 3D avec un polymère recyclé. En forme de spirale, ces luminaires imprimés en 3D peuvent s’étirer, se reformer et se recharger elle-même grâce aux secousses environnementales. Le projet, Seismic Electromagnetic Induction LED, pourrait bien en séduire plus d’un.
Si l’impression 3D est de plus en plus utilisée par des designers pour concevoir différentes formes de lampes et autres objets de décoration, c’est parce qu’elle permet de supprimer certaines contraintes de fabrication et d’offrir des niveaux de complexité plus élevés. Des avantages apparemment bien compris par cette architecte qui a eu recours à l’impression 3D pour créer ces luminaires qui se chargent automatiquement et s’allument avec l’énergie cinétique.
Les séismes sont rarement associés à quelque chose de positif. C’est donc assez étonnant que Margot Krasojevic ait basé cette innovation sur ce phénomène naturel. Et pourtant ces secousses offrent des avantages pour ces luminaires imprimés en 3D qui se “nourrissent” de cette énergie cinétique. Chacun est composé d’une sorte de filet imprimé en 3D à partir d’un polymère recyclé qui est élastique et suffisamment solide pour supporter les effets d’un séisme. La forme en dôme du luminaire donne l’illusion d’une intensification de la lumière autour de la surface de sa géométrie semi transparente.
Au coeur de la LED, qui émettrait une lumière blanche brillante visible à trois mètres dans une pièce noire, se trouve un tube fileté structurel qui peut être inséré dans le sol pour maintenir une certaine stabilité et qui contient des aimants et une bobine de cuivre pour faire passer un courant électrique.
Ces LED pourraient se recharger grâce aux secousses sismiques avec ce filet imprimé en 3D qui vient amplifier l’énergie cinétique. A travers un processus d’induction électromagnétique, les réverbérations proches induisent un courant dans la lumière lorsque les aimants se déplacent dans la bobine de cuivre.
Actuellement, l’architecte est en train d’adapter la surface interne du filet imprimé en 3D pour la revêtir de cuivre. Elle affirme que cela permettra de renforcer le champ magnétique, créant alors un courant électrique plus fort et plus constant : la LED pourra alors briller plus fortement tout en rechargeant sa batterie.
Pour en savoir plus sur ce projet et sur les autres initiatives menées par Margot Krasojevic, rendez-vous sur son site officiel.
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