Art & Design

Quand les technologies 3D accompagnent les professionnels dans le domaine de l’art

La société française Lemantek favorise le développement de la chaîne numérique 3D depuis 2016 : la conception orientée fabrication additive, la rétro-ingénierie 3D et la production 3D. Elle possède une expertise dans les technologies (DLP, DPP, et FFF) et dans les matériaux d’impression 3D tels que les polymères et les composites polymères (métallique et céramique). Grâce à ce savoir-faire, l’entreprise, basée en France et en Suisse, accompagne une variété d’acteurs dans le déploiement de la fabrication additive : c’est notamment le cas de la Fonderie d’Art de Genève qui s’appuie sur les technologies 3D pour copier, mettre à l’échelle et ajuster les sculptures sans les altérer.

Installée à Jussy en Suisse, la SwissArt Edition Genève est spécialisée dans la réalisation de sculptures en bronze et aluminium. Afin de reproduire ou modifier les dimensions des pièces sans les abîmer, elle s’est tournée vers la numérisation et l’impression 3D. Accompagnée par Lemantek, elle a opté pour une imprimante 3D Magna de Photocentric. Il lui fallait en effet une machine capable de reproduire de grandes pièces avec des détails fins. Disposant d’un volume d’impression de 510 x 280 x 350 mm, volume conséquent comparé à la majorité des imprimantes 3D résine, la Magna répond parfaitement au besoin de la Fonderie d’Art de Genève. Basée sur le procédé DPP (Daylight Polymer Printing) et dotée d’une vitesse d’impression de 13,3 mm par heure, la machine permet aussi d’imprimer avec précision jusqu’à 25µm. Elle a d’ailleurs récemment servi pour copier une sculpture texturée en papier mâché de la forme d’un chat.

La pièce en forme de chat conçue en bronze (crédits photo : Lemantek)

L’impression 3D au service de la fabrication en cire perdue

Avoir recours aux technologies 3D est assez courant dans le domaine de l’art et de la restauration d’objets. Si l’on souhaite recréer une ou des pièces réelles, il suffit de la scanner afin de récupérer son modèle 3D et de l’imprimer pour obtenir son modèle physique. La première étape est la numérisation 3D pour éviter d’abîmer la pièce d’origine constituée de papier mâché car il est impossible de la mouler avec une technique conventionnelle. Il a été choisi d’utiliser le scanner 3D S1 Compact de la marque Polyga ayant une bonne résolution (70µm) pour capturer les détails de la texture afin de les reporter fidèlement sur le modèle imprimé. La seconde phase est la réalisation du modèle 3D résine en 25µm (z) grâce à la l’imprimante Magna, pour permettre la création d’un moule en silicone fidèle. Ce dernier va servir à la réalisation de modèles en cire. Par la suite, les pièces en cire sont trempées dans un bain de céramique afin de créer une enveloppe rigide, la barbotine. L’étape finale de création du moule consiste à faire fondre la cire et cuire la céramique avant la coulée du bronze à 1100°C. Les enjeux de cette solution sont d’assurer le transfert des textures et la précision des formes pour acquérir une copie fidèle. La dernière étape consiste à casser l’enveloppe, retirer les trous de coulée pour obtenir la sculpture brute en forme de chat. La précision des solutions 3D utilisées permet d’assurer une résolution et un état de surface qui minimisent le post-traitement et les retouches. Le délai de réalisation de la copie du chat est optimisé pour un résultat qualitatif.

C’est grâce au scanner 3D de Polyga et à la machine de Photocentric proposés par Lemantek que la Fonderie d’Art de Genève a pu allier les méthodes de fabrication traditionnelles et les technologies 3D. Guillaume Cabrié, fondateur et CEO de Lemantek conclut : « Nos clients ont pris en compte les enjeux des nouvelles technologies au service des techniques traditionnelles pour consolider leurs parts de marché. »
N’hésitez pas à contacter les équipes de Lemantek pour vous faire accompagner dans votre projet et pour bénéficier du plan France Relance dédié aux technologies 3D.

Modèle 3D du chat (crédits photo : Lemantek)

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Philippe G.

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