Pour ce nouvel article nous avons pris le parti d’assembler notre propre imprimante 3D, histoire de bien maîtriser tous les tenants et aboutissants de l’impression 3D. La démarche était donc plus pédagogique que technique et il nous fallait une machine digne de ce nom, capable d’être assemblée en un minimum de temps.
On pourrait croire que le choix a été long et laborieux vu le nombre de machines en kit qui existent sur le marché mais il n’en fût rien. En effet, si nous reprenons les mots clés de notre introduction, à savoir « imprimante 3D », « pédagogique » et « assemblée », le seul résultat possible nous amène vers la PrintrBot Simple, proposée par Brook Drumm, et qui a été récompensée lors des derniers Awards 2014 du célèbre magazine MAKE.
Le premier gros avantage de la PrintrBot Simple réside dans son prix, 259$ pour la version sans le châssis en bois et 299$ pour la version complète… qui dit mieux ? En ce qui nous concerne, nous avons choisi la version la moins chère et avons découpé au laser notre propre châssis en bois grâce au FabLab Luxembourg.
A peine commandée et voilà que débarque la machine quelques jours plus tard via UPS (comptez tout de même environ 85 € de frais de port + environ 70€ de taxes). La boîte contient tous les éléments nécessaires à la fabrication de l’imprimante (heureusement) ainsi qu’une « bobine » de filament blanc de type PLA (rappelons que le modèle « Simple » n’a pas de plateau chauffant).
L’assemblage de la machine compte pas loin de 70 étapes, toutes illustrées dans la documentation disponible sur le site du constructeur. Cette documentation est vraiment lisible (en anglais uniquement) et agrémentée de bon nombre de photos qui facilitent grandement le travail. Le nombre d’outils nécessaire pour le montage est également très limité mais attention, il n’est pas fourni dans la boite.
Au final, il nous aura fallu à peu près 6 heures pour assembler complètement la machine. Ce n’est pas les 2 heures annoncées par PrintrBot (jouable quand on connaît toutes les étapes par cœur) mais cela reste honnête malgré tout. Il n’y a rien de compliqué techniquement, mais il faut rester bien concentré et minutieux sur les étapes si on veut se donner toutes les chances qu’elle fonctionne du premier coup.
La PrintrBot Simple utilise le logiciel open source « Repetier » avec « Slic3r » comme moteur de découpe. L’installation est relativement simple en fonction de votre système d’exploitation. Sur Mac, aucun soucis (comme d’habitude diront les afficionados de la marque). Sur PC, et plus particulièrement sur Windows 8.1, cela demande un peu plus de configuration car les pilotes d’impression ne sont pas reconnus par Microsoft comme avec la UP! Plus 2 au début… mais cela fonctionne très bien aussi.
Ndlr de Mulpy : nous prévoyons un petit billet spécifique à cette installation car le processus n’est pas très clair et demande quelques explications complémentaires.
Une fois les logiciels installés et reconnus, il ne nous reste plus qu’à calibrer l’imprimante et procéder aux quelques réglages habituels avant d’imprimer. Notez tout de même que le gros avantage de ces logiciels open source se situe dans le fait que vous avez accès à tous les paramètres possibles et imaginables pour régler le moindre détail de votre impression.
En ce qui concerne le réglage du plateau de calibration, celui-ci est manuel sur le modèle que nous avons reçu mais les derniers modèles proposés depuis une ou deux semaines possèdent un calibrage automatique… à suivre donc.
Maintenant que tout est assemblé, installé et configuré, il ne reste plus qu’à lancer notre première impression. Nous avons choisi d’imprimer l’objet de test livré avec Repetier qui a pour but unique de vérifier si tout se passe bien. Et là c’est magique, nous avons imprimé l’objet en 300 microns et le résultat est presque parfait. Impatients que nous sommes, nous l’avons directement imprimé en 200 microns et en 100 microns sans changer le moindre paramètre supplémentaire et… l’objet est sorti. La qualité est certes de moins en moins bonne, ce qui est logique vu que nous n’avons rien affiné mais le fait que les objets soient sortis malgré tout constitue déjà presque un exploit.
Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives
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