Longtemps inconnu du marché européen, le fabricant américain Robo 3D a décidé de frapper fort avec sa nouvelle gamme d’imprimantes 3D FDM de bureau. Les modèles C2 et R2 signent clairement une volonté de renouveau pour la marque, offrant un design repensé et des caractéristiques assez complètes, le tout pour un prix attractif !
Dernièrement, le lab 3Dnatives avait l’opportunité de tester l’imprimante 3D C2 qui obtenait la jolie note de 8.6/10, récompensée notamment pour son côté Plug&play, sa qualité d’impression, son large écran couleur tactile mais surtout… son prix sous la barre des 1000€ ! Après ce premier test réussi, nous recevons aujourd’hui l’imprimante 3D R2 qui inclut deux différences principales en comparaison à sa petite soeur, à savoir un plateau chauffant (jusqu’à 100°C) ainsi qu’un volume de fabrication plus important de 203.2 x 203.2 x 254 mm (contre 127 x 127 x 152.4 mm pour la C2).
Une autre nouveauté qui devrait bientôt arriver sur la Robo R2 est la possibilité d’ajouter un second extrudeur afin de combiner deux matériaux ou coloris. Le fabricant n’a pas encore confirmé de date mais celui-ci devrait arriver dans les prochains mois.
L’imprimante 3D Robo R2 avec ses accessoires
À l’unboxing de la machine, on retrouve un carton assez volumineux au sein duquel se trouve l’imprimante 3D bien protégée avec ses mousses de polystyrène et ses clips afin de bloquer l’extrudeur (à bien retirer avant d’allumer la machine). Ses dimensions plus larges de 425,5 x 603,3 x 421,9mm sont la seule vraie différence visuelle en comparaison à la Robo C2. En se rapprochant de plus près, on note toutefois l’apparition d’une caméra pour surveiller les impressions depuis votre mobile, un câble électrique dans l’enceinte de la machine qui trahit la présence du plateau chauffant, et enfin deux supports de bobines directement intégrés au châssis de la machine (la C2 incluait un support de bobine à clipser).
Le contenu de l’imprimante 3D Robo R2 est sensiblement le même que sa petite soeur et inclut les accessoires principaux pour rapidement commencer sa mise en route : une spatule, une bobine de PLA rouge de 250g, les câbles d’alimentation (prise française et américaine), une clé USB, un tube de lubrifiant pour les axes, trois clés allen, une pince pour le post-traitement, un stylet pour l’écran tactile (qui n’est pas forcément nécessaire) ainsi qu’un guide de démarrage.
Seul regret, vu la présence du plateau chauffant, on aurait préféré retrouver une bobine d’ABS ainsi qu’un sous-plateau de type BuildTak qui aurait pu s’avérer précieux.
L’extrudeur de l’imprimante 3D Robo R2 est en direct drive
Le guide de démarrage rapide (en anglais seulement) fournit les différentes étapes afin de lancer rapidement sa première impression. Dans l’ordre : branchement au secteur, mise sous tension, connexion au réseau WiFi, mise à jour de l’OS de l’imprimante, calibration semi-automatique de l’axe Z, et enfin chargement du filament. Ces opérations se réalisent directement depuis l’écran tactile de l’imprimante 3D Robo R2.
L’extrudeur est en direct drive, avec toutefois un capteur à l’arrière de la machine qui s’occupe de vérifier la présence du matériau. Pensez toutefois à bien passer le filament dans le conduit le plus à l’extérieur, au risque que la machine mette en pause l’impression quelques minutes après son démarrage par « manque de filament »… Un petit soucis déjà présent sur la C2 qui devrait être corrigé dans les prochaines versions du firmware.
Le plateau chauffant est déjà connecté normalement, mais il sera utile de l’enlever pour retirer des prints de temps à autre. Le câble se situe à l’arrière du plateau et se clipse/déclipse facilement. Un message apparaîtra alors vous demandant de reconnecter le plateau. Autre point auquel vous devrez veiller, le câble peut avoir tendance à se tordre et empêcher le plateau de descendre jusqu’en bas. Rien de bloquant pour une impression, mais il faudra bien faire attention à ce que le câble soit bien positionné.
L’imprimante 3D Robo R2 offre un large écran tactile full-color
Sans surprise, le slicer conseillé par le fabricant est bien évidemment Cura for Robo pour Windows ou Cura classique pour Mac. Sur Mac, vous devrez ajouter votre imprimante directement via le menu de Cura et entrer les caractéristiques de celle-ci. Le site de Robo 3D fournit également des profils d’impression et de matériaux qu’il vous faudra ajouter manuellement. Plus d’informations sur cette procédure ICI.
À noter que vous pourrez lancer votre impression depuis votre ordinateur via une clé USB, une connexion USB, Ethernet ou WiFi ainsi que depuis l’application mobile. Comme sur la C2, vous aurez également la possibilité de stocker vos fichiers 3D directement sur la mémoire de l’imprimante.
Aussi, l’écran de l’imprimante 3D R2 pourra s’avérer de temps à autre capricieux. Il s’agit en effet d’un écran tactile capacitif qui réagira davantage au stylet fourni qu’au toucher de votre doigt. Encore une fois, un détail qui n’a rien de bloquant en soit.
Nos premiers tests se sont concentrés sur l’impression en PLA avec le filament fourni par la marque ainsi qu’un PLA blanc classique. Nous sommes partis sur deux fichiers de torture, Slicing engine et 3DBenchy, comme à notre habitude. Nous avons également testé une impression longue avec le vase Curved honeycomb du designer eggnot, ainsi qu’une impression plus détaillée avec le buste de Charles Darwin par MAAS_collection.
Dans un second temps, nous avons réalisé des impressions en ABS (EasyFil de chez Formfutura) en montant le plateau à 100°C pour une température d’extrusion de 230°C. Les modèles : Forbidden Watchtower par kijai et G-clamp par johann517.
Les impressions se sont déroulées sans accrocs particuliers et dévoilent des pièces propres. On a pu expérimenter du warping sur les modèles en ABS, mais facilement résolues en modifiant la température du plateau ou la vitesse d’extrusion. Les difficultés venaient davantage lors de la dernière étape, à savoir le retrait des prints du plateau. Celle-ci pouvait s’avérer un poil compliqué au risque d’endommager le plateau en forçant. Alors que la C2 incluait un sur-plateau Buildtak, la firme a estimé que le plateau de type PEI de la R2 était suffisant. L’adhésion est effectivement bonne mais le retrait des prints peut toutefois s’avérer compliqué.
Retrouvez l’ensemble de nos tests d’imprimantes 3D au sein du Lab 3Dnatives
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