Alors que la recherche sur le sujet n’a jamais été aussi dense, l’impression 3D de cellules vivantes nourrit de grands espoirs ! Le procédé devrait en effet permettre de régler la pénurie liée aux dons d’organes, alors que l’on estime à 19 000 le nombre de personnes en attente d’une greffe en 2013 rien qu’en France.
Et le Japon l’a bien compris et pourrait devenir rapidement le numéro un mondial dans le bio-printing. C’est en tout cas ce que laisse présager les investissements récemment débloqués par le gouvernement, pour un montant de 2,5 milliards de yens (soit 18,5 millions d’euros), et qui seront investis sur les cinq prochaines années.
Les crédits seront partagés entre cinq instituts de recherche rattachés à l’Université d’Osaka et devrait concerner le développement de tissus humains réalisés par impression 3D. Plus précisément, les chercheurs japonais travaillent en ce moment même à l’impression 3D en laboratoire de cellules souches dîtes pluripotentes, capables de se multiplier à l’infini pour donner naissance à plus de 200 types cellulaires représentatifs de l’être humain.
Ces cellules pourraient notamment servir à réparer des organes abimées ou tester l’efficacité de certains médicaments. Des compagnies japonaises tels que Next21 ou Cyfuse Biomedical se sont ainsi illustrées par leur travaux sur le sujet.
Le Pr. Tsuyoshi Takato de l’université de Tokyo tient une oreille imprimée en 3D
De son côté, Tsuyoshi Takato, professeur à l’hôpital universitaire de Tokyo, annonce avoir développer la prochaine génération de bio-imprimantes 3D qui pourrait servir à la réalisation d’os et de tissus à la demande.
« Nous avons pour habitude de retirer le cartilage ou l’os directement du corps du patient (pour des implants classiques), mais ces implants sur-mesure signifient que nous n’aurons plus à procéder au prélèvement » indique le professeur.
L’imprimante 3D mise au point par l’équipe du Pr. Takato sera ainsi capable de créer des implants personnalisés à partir de cellules souches, un avantage double qui réduirait de manière significative les rejets par l’organisme du patient. Les premiers tests cliniques pourraient voir le jour d’ici trois ans.
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