« Mon approche créative est de laisser mon imagination guider le processus de fabrication et la forme finale de la pièce. Cela nécessite une grande ouverture d’esprit et une recherche constante de nouvelles méthodes de fabrication et de nouveau matériaux pour concevoir des choses inédites. »
Quand on lui demande d’où lui vient son incroyable inspiration, sa réponse est en fait une question. En effet, dès qu’il découvre un nouvel outil, une nouvelle technique ou un nouveau procédé, automatiquement il se demande « qu’est-ce que je peux faire d’autre avec ça ? »
« Cette approche engendre une expérimentation constante afin de trouver une réponse à cette question. Certes, cette approche peut paraître un peu obtuse car par principe je remets toujours en question les archétypes et cela demande énormément de travail. Mais si le public apprécie mon travail, ce n’est qu’un faible prix à payer, puis ça permet d’arriver à certains résultats fascinants. »
Concernant les softwares qu’il utilise pour modéliser, il nous fait une réponse d’agnostique mais dit tout de même utiliser fréquemment OpenSCAD, Fusion 360, Blender et Meshmixer.
« Il existe tellement de logiciels disposant chacun de spécificités techniques, que lorsque je réalise une idée, j’utilise souvent 3 ou 4 logiciels. Je bascule ma création d’un logiciel à l’autre afin d’obtenir la pièce la plus ressemblante à ce que j’avais en tête ».
Il dispose de deux imprimantes 3D qu’il considère comme très fiables et qui lui servent à imprimer la quasi totalité de ses créations.
« J’ai une Replicator 2 que j’ai surnommé « BucketBot », elle a été complètement modifiée par mes soins (axes refaits, extrudeur changé, plateau chauffant modifié…). Et une imprimante 3D que j’ai monté moi-même. »
Ses paramètres d’impression sont assez classiques : 220 microns de hauteur de couche, entre 15% et 30% de remplissage et 2 coques.
Lorsqu’on évoque le projet qui lui tient le plus à coeur, il parle de « 21 Terms for the 21st Century » (lit. 21 Mots pour le 21ème Siècle). Ce projet a été initié par un simple constat qu’il résume de la sorte : « Si les mots sont des pensées, alors apprendre de nouveaux mots pourrait permettre de développer de nouvelles pensées. »
Selon lui, la fabrication additive est une révolution comme l’histoire industrielle n’en a jamais connu, elle nécessite donc d’être expliquée différemment pour être parfaitement comprise. Il a donc imaginé des mots basés sur des analogies et des métaphores permettant de décrire de manière plus littéraire ce processus de fabrication additive.
« Mon projet 21 Terms for the 21st Century va attribuer 21 nouveaux mots à des comportements, des techniques et des idées rendus possible grâce à l’impression 3D. Par exemple, un « Scanvenir » (n) est un objet scanné en 3D pendant des vacances et imprimé une fois rentré à la maison. Chaque mot sera associé à un objet concret à imprimer en 3D. C’est un projet qui m’a demandé de nombreuses heures de réflexion, de travail et de création, j’en suis donc très fier ! » Il a été exposé en avant-première à Manhattan et à San Francisco et un livre va être publié durant l’automne.
Vous pouvez télécharger les créations de Isaac Budmen sur la plateforme Cults ICI.
Vous pouvez retrouver le site de Isaac Budmen ICI.
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