Après 2 ans de développements, la startup suisse Sintratec annonçait il y a quelques jours la commercialisation imminente de sa toute première imprimante 3D low-cost reposant sur la technologie de frittage de poudre.
Longtemps réservée aux industriels, la technologie plus communément appelée SLS, tombait dans le domaine public au cours de l’année 2014. Une occasion en or pour l’arrivée de nouveaux entrants sur un marché où les premiers prix se situent aux alentours des 200 000€.
L’imprimante 3D SLS de chez Sintratec
Le procédé de frittage sélectif par laser, dont le brevet fut déposé par DTM Corporation en 1986, utilise un laser CO2 pour solidifier de fines couches de poudre, typiquement du nylon, afin d’obtenir des pièces fonctionnelles et sans avoir à recourir à d’éventuels supports d’impression. Les principaux fabricants de la technologie sont aujourd’hui l’américain 3D Systems, l’allemand EOS et le chinois Hunan Farsoon.
Sintratec, qui levait plus de $200,000 fin 2014, proposera lui son premièr modèle d’imprimantes dans une version en kit et pour un prix de seulement 4 999€. Elle permettra de fabriquer des pièces d’une taille maximale de 11 x 11 x 11 cm à partir d’une poudre de nylon (type PA 12) vendue au prix de 74€ le litre.
En vidéo, un timelapse de l’assemblage de l’imprimante :
Même si une version Plug&play devrait voir le jour dans les mois à venir, ce premier modèle nécessitera près de 4 jours d’assemblage pour une personne seule explique Sintratec. L’imprimante 3D sera livrée un software dédié dénommé Sintratec Central Alpha permettant de configurer les différents paramètres d’impression.
Et Sintratec n’est pas la seule à s’être engouffrée sur le créneau du SLS low-cost. L’anglais Norge Systems ou le polonais Sinterit développaient dès 2014 des machines similaires avec des prix largement en dessous des standards du marché. Entre temps, Norge Systems se faisait racheter en mars 2015 par le fabricant français Prodways, lui permettant de rajouter une nouvelle technologie à son catalogue.
Plus d’informations sur le site de Sintratec ICI
Quelques exemples d’impressions réalisées à partir des machines Sintratec :
Que pensez-vous de l’arrivée de fabricants low-cost sur le secteur de l’impression SLS ? Partagez votre opinion en commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.
Cette semaine, on vous fait découvrir la nouvelle collaboration entre Firestorn et HP : le…
Qui n’a jamais rêvé de rentrer dans l’univers de ses héros d’anime ou de bandes…
Nous avons tous en tête une publicité en tête qui a marqué nos esprits, qui…
La semaine dernière, Mercedes-AMG a dévoilé CONCEPT AMG GT XX, un programme technologique qui offre…
La bio-impression 3D poursuit son développement en tant qu’outil prometteur dans le domaine de la…
L’impression 3D dans l’espace n’est plus un mythe et on le sait : il est…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.
Voir les commentaires
Dommage que le volume d'impression soit si faible, mais c'est un bon début pour faire évoluer les prix sur ce type de machines.