L’impression 3D existe en chirurgie depuis près de vingt ans et aide les chirurgiens maxillo-faciaux dans de multiples tâches telles que la reconstruction post-traumatique, la chirurgie oncologique, la chirurgie esthétique, les malformations cranio-faciales ou bien en implantologie.
En France, le chirurgien maxillo-facial Clément Ernoult travaille à valider l’utilisation d’une imprimante 3D de table dans son service. Les usages de cette nouvelle technologie sont multiples et en chirurgie cranio-maxillo-faciale l’impression 3D devient peu à peu une réalité pour le plus grand bénéfice des patients.
Les modèles imprimés en 3D avant l’opération
A partir de scanners du visage, le Dr. Ernoult peut directement, et en quelques heures, imprimer lui-même avec suffisamment de précision les pièces osseuses qu’il va utiliser comme gabarit pour préparer les interventions, repérer les zones d’interventions, former les éventuelles pièces de titane, et finalement préparer les gabarits de coupe ou de perçage.
Le résultat pour le médecin : une meilleure précision et du temps gagné sur les interventions et les anesthésies. Outre le temps gagné en salle d’opération (et les économies pour l’Hôpital), on peut compter sur une récupération plus rapide du patient.
Un exemple de réalisation imprimée en 3D par le Dr. Ernoult
Jusqu’à aujourd’hui, les chirurgiens devaient passer par des intermédiaires qui mettaient plusieurs semaines à fabriquer un bio-modèle par des technologies onéreuses. Le service de chirurgie d’un CHU devait constamment trouver des finances supplémentaires pour y recourir. Mais les procédés d’impression 3D ont évolué et, avec l’avènement des imprimantes 3D de bureau, faciles à utiliser par n’importe qui et très abordables, les chirurgiens peuvent à présent réaliser des modèles osseux de manière fiable, économique et rapide, sans passer par un circuit de sous-traitance.
De son côté, le Dr. Ernoult s’est rapproché de la société A4 Technologie pour acquérir une imprimante 3D Up! Plus 2. Au niveau logiciel, le docteur Ernoult n’utilise que des logiciels libres : OsiriX qui permet, à partir des données du scan du patient au format DICOM, d’isoler les pièces osseuses et de les exporter sous un fichier .stl, le format standard en impression 3D. Un deuxième logiciel libre, NetFabb a été utilisé pour optimiser le fichier .stl avant impression à l’aide d’outils d’analyse et de réparation automatique du maillage.
L’imprimante 3D Up! Plus 2 utilisée par le Dr. Clément Ernoult
« Dans notre expérience, l’imprimante UP! Plus 2 a toujours répondu de manière très satisfaisante à la planification du geste opératoire. La précision de l’imprimante est indispensable et la UP! Plus 2 a été d’une fiabilité remarquable. Au final, l’utilisation d’une imprimante 3D dans un service chirurgical se fait au bénéfice du patient par la qualité des bio-modèles mais aussi au bénéfice de l’hôpital pour le prix modique des réalisations » explique Clément Ernoult.
Pour rester informé abonnez-vous à notre flux RSS ou pages Facebook Twitter Google+ ou LinkedIn
L'aérospatiale est une industrie qui mise beaucoup sur la fabrication additive, que ce soit pour…
Lemki Robotix est une startup germano-ukrainienne et un innovateur dans le domaine de l'impression 3D…
Le secteur de l’impression 3D recrute en France. L’année dernière, de nombreuses offres d’emploi ont…
Une équipe de recherche de l’UCF (University of Central Florida), accompagnée par le Florida Space…
Dans le secteur médical, la rééducation joue un rôle important dans le parcours de nombreux…
Depuis quelques années maintenant, la France voit la marque américaine Starbucks grandir et les boutiques…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.