Reconnu pour ses propriétés élastiques, sa résistance aux chocs et aux températures (aussi bien positives que négatives), le silicone devrait bientôt faire son arrivée sur le marché de l’impression 3D FDM. Basée à Cavaillon près d’Avignon, la société Sterne a ainsi développé un nouveau procédé permettant l’extrusion de filaments en silicone.
Spécialisée dans les silicones et les élastomères, notamment pour les secteurs de l’industrie et du médical, la firme a développé ce nouveau procédé pour faciliter la prise de décision de ses clients dans l’achat de moules pour la production de pièces en silicone. Imaginé principalement dans une optique de prototypage, cette innovation permettra de retrouver 100% des propriétés de résistance et d’allongement d’un produit fini injecté en silicone annonce Sterne.
La société basée à Cavaillon souhaite proposer des prototypes plus réalistes à l’aide de ce procédé
Jusqu’à présent, les acteurs industriels avaient recours à l’impression 3D de thermoplastiques classiques comme l’ABS ou le PLA qui, bien que visuellement similaires, n’offrent pas les mêmes propriétés que le silicone « Beaucoup de clients se demandaient à quoi ressemblera leur pièce finale, le prototype plastique n’étant pas révélateur des propriétés mécaniques du silicone », explique Céline Laget, Directrice Général chez Sterne.
Le client disposera d’une idée précise de la résistance de la pièce en silicone qu’il souhaite acquérir. Sterne précise cependant que ce procédé d’impression ne vise pas à la fabrication en série de pièces en silicone mais trouvera tout son intérêt dans la confection de prototypes.
Un procédé capable d’atteindre une précision verticale de 25 microns
Pour l’occasion, Sterne s’est associée à l’entreprise Momentive Performance Material afin de développer le nouveau procédé, qui aura nécessité près d’un an et demi de R&D. Il sera dévoilé de manière officielle lors du salon K2016, événement dédié aux professionnels de la plasturgie, du 19 au 26 octobre à Düsseldorf.
L’imprimante 3D FDM mise au point par Sterne proposera un volume d’impression maximal de 205 x 200 x 100 mm et une épaisseur de couche minimale de 0.25 mm. Le filament utilisé est un silicone qui réticule à 100% aux UV et d’une dureté de 30 ç 60 Shores A précise la firme. Plusieurs coloris seront disponibles dont le rouge, le noir, le vert, le jaune, mais aussi le phosphorescent ou le translucide.
Plus d’informations sur le site de Sterne ICI
Que pensez-vous de la possibilité d’imprimer en 3D en silicone ? Partagez votre opinion dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.
Lemki Robotix est une startup germano-ukrainienne et un innovateur dans le domaine de l'impression 3D…
Le secteur de l’impression 3D recrute en France. L’année dernière, de nombreuses offres d’emploi ont…
Une équipe de recherche de l’UCF (University of Central Florida), accompagnée par le Florida Space…
Dans le secteur médical, la rééducation joue un rôle important dans le parcours de nombreux…
Depuis quelques années maintenant, la France voit la marque américaine Starbucks grandir et les boutiques…
Ces dernières années, nous avons vu un certain nombre d'applications de l'impression 3D dans les…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.
Voir les commentaires
bonjour , j'ai réalisé 2 piéces en 3D autocad , celles ci sont un moule avec un grand nombre de petites alvéoles qui représentent des formes de croquettes pour chats , sauriez vous me dire si c'est possible et ces plaques doivent résister
à une température de 170° C si oui le fichier DWG suffit ou il faut des cotes??
Bien à vous
au plaisir de vous lire
P Cypers