Selon une récente étude du cabinet IDTechEx, la fabrication additive métal apparait comme la branche de l’industrie 3D qui connait actuellement la croissance la plus rapide avec une hausse des ventes de machines de 48% et matériaux d’impression de 32% sur l’année 2015.
Intitulée « 3D Printing of Metals 2015-2025 », l’étude montre comment les technologies d’impression 3D métal sont déjà largement utilisées dans les secteurs de l’aéronautique et du médical. Le rapport s’intéresse notamment aux différentes technologies existantes pour la fabrication de pièces métal : les procédés fonctionnant à l’aide d’un lit de poudre (comme les machines de 3D Systems) ou ceux reposant sur la pulvérisation du matériau (comme pour le français BeAM ou l’isréalien XJet par exemple).
Le nombre d’imprimantes 3D métal vendues aurait augmenté de 48% en 2015
Le secteur des imprimantes 3D métal aurait ainsi connu une évolution deux fois plus rapide que le reste des technologies d’impression 3D, qui au global selon le dernier rapport Wohlers Associates aurait crû à une vitesse annuelle moyenne de 26% en 2015.
On apprend ainsi comment la firme GE Aviation débloquait récemment un investissement de 3,5 milliards de dollars pour la création d’une nouvelle usine équipée des machines métal du fabricant EOS pour assurer la production de 100,000 injecteurs de carburant d’ici à 2020. Dans le domaine de la santé, on découvre que les imprimantes 3D par faisceau d’électrons du suédois Arcam ont déjà permis la production de plus de 50,000 implants orthopédiques à travers le monde.
Les machines EOS M 280 qui viendront équiper l’usine de GE Aviation / photo EOS
Parmi les principaux matériaux utilisés, le titane avec une part de marché de 31% est le plus demandé, suivi par les alliages de cobalt, de nickel et d’aluminium. On retrouve également d’autres matériaux comme l’acier, le bronze, l’argent, l’or, la platine, le palladium, le cuivre ou le tungsten.
Le secteur de la joaillerie, qui recourt historiquement à l’impression 3D pour la fabrication de moules en cire perdue, s’intéresse également peu à peu aux procédés additifs à base de métal comme la fusion de poudre laser selon le rapport. Bien que la technologie nécessite encore des étapes de finition pour arriver à un niveau de qualité suffisant, la joaillerie représente déjà 49% du marché des poudres d’impression à base d’or.
Plus d’informations sur le rapport sur le site de IDTechEx ICI
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