L’impression 3D s’accélère dans la ville du Havre où deux habitants se sont lancés dans la création d’objets de décoration et notamment dans l’impression de deux lettres, L et H, pour symboliser la ville de Seine-Maritime. Un projet soutenu par le premier ministre lui-même !
Boris Lembicz et Brigitte Da Silva ouvrent aujourd’hui leur campagne de crowfunding. Leur objectif ? Récolter 13 000 euros pour développer leur nouveau business, LetterIN, en achetant de nouvelles imprimantes 3D. Leur produit phare est le « IN Le Havre », deux lettres qui représentent les initiales de la ville. Elles montrent également certaines architectures de la ville ; celles-ci sont incrustées dans les lettres, avec un niveau de détails rendu possible grâce à l’impression 3D.
Le produit « IN Le Havre »
C’est Boris Lembicz qui est à l’origine de ce projet : en 2014, il est cofondateur du LH3D FabLab et décide de tester une imprimante 3D FDM. Il crée un dessin de ce fameux LH et a rapidement connu un succès. Il affirme « J’ai dessiné ce LH au hasard, pour des tests, et on m’en a très vite demandé. Cela a pris de l’ampleur. » Face à cet engouement, il dépose un brevet sur cet objet. En 2016, il s’associe à Brigitte Da Silva qui tient la boutique Mademoiselle B dans le centre ville.
A partir de là, les commandes ont vite augmenté alors même qu’il n’y avait qu’une seule imprimante 3D pour fabriquer toutes les lettres. Un matériel insuffisant pour répondre à toutes les demandes. Brigitte explique : « En décembre 2016, nous étions arrivés à 20 000 euros de chiffre d’affaires. Il y avait toujours plus de demandes, et l’imprimante fonctionnait 24h/24, pour répondre aux demandes. Nous devions nous lever à 2h du matin, pour relancer des impressions pendant la nuit. »
Boris Lembicz et Brigitte Da Silva
L’imprimante 3D a fini par connaître de plus en plus de pannes, augmentant alors les délais d’attente. Elle a tout de même pu imprimer 800 pièces pendant ce laps de temps.
Aujourd’hui, les deux havrais cherchent à récolter davantage de fonds pour pouvoir acheter de nouvelles imprimantes 3D et ainsi accroitre leurs capacités de production. Sa campagne KissKissBankBank devrait bientôt ouvrir pour une durée d’un mois. « Chacun pourra mettre la somme qu’il souhaite. Parmi les contreparties, des LH seront proposés en trois tailles différentes, pour des montants de 30, 40 et 50 euros. Le succès de l’opération pourra permettre d’imaginer le développement de ce business dans d’autres villes et régions » déclare les havrais.
Ils peuvent déjà compter sur le soutien d’Edouard Philippe qui a mis les deux fameuses lettres dans son bureau à Matignon ! Un support de communication inattendu qui pourrait dynamiser la vente du produit. Pour plus d’informations sur le projet et la campagne, c’est ici!
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