Une équipe d’ingénieurs de l’Université de Californie, Los Angeles (UCLA) ont récemment développé avec succès un réseau neuronal artificiel grâce à l’impression 3D. Il serait capable d’analyser d’importantes quantités de données et d’identifier des objets à la vitesse de la lumière. Ses créateurs estiment qu’il pourrait avoir une grande utilité dans le domaine des voitures autonomes. Combiner IA et impression 3D permettrait donc d’obtenir des capteurs plus rapides et efficaces.
Ce petit réseau imprimé en 3D ressemble à une succession de petites plaques en plastique alignées les unes derrière les autres; c’est toutefois bien plus que cela! Les ingénieurs expliquent que ces plaques de 8 x 8 cm sont dotées de capacités d’analyse puissantes, capables de reconnaître des objets comme des vêtements ou encore des caractères manuscrits.
Le dispositif est composé de plusieurs plaques imprimées en 3D à partir de polymère
Chaque plaque du dispositif de l’UCLA serait composée de neurones artificiels, sous la forme de minuscules pixels, qui diffracteraient chacun la lumière d’une manière différente. Les ingénieurs expliquent que lorsqu’il regarde un objet, l’appareil détermine ce qu’il peut voir par la manière dont la lumière traverse les plaques et ce qui ressort de l’autre côté. Aydogan Ozcan, chercheur à l’UCLA, ajoute: « Cela ressemble à un labyrinthe de verres et de miroirs très complexe« . Ce réseau serait donc capable d’identifier un objet simplement grâce à la lumière qui réfléchit sur lui et n’a donc pas besoin de programmes informatiques complexes et coûteux.
Ozcan poursuit : “Ce travail ouvre de nouvelles possibilités d’utiliser un dispositif passif basé sur l’intelligence artificielle pour analyser instantanément des données, des images et classer des objets. Il est intuitivement modélisé par la façon dont le cerveau traite les informations. Il pourrait être étendu pour créer de nouvelles caméras et des composants optiques uniques fonctionnant passivement dans les technologies médicales, la robotique, la sécurité ou toute application où les données image et vidéo sont essentielles.” Il serait particulièrement intéressant d’utiliser ce dispositif imprimé en 3D dans les voitures autonomes qui doivent être rapidement capables de voir et reconnaître ce qui les entoure.
Ce schéma montre comment le dispositif identifie un caractère manuscrit (crédits photo : Ozcan Research Group/UCLA)
Bien que les chercheurs restent discrets quant au processus d’impression 3D utilisé, ils affirment que le coût de fabrication ne dépasse pas les 50 dollars. De plus, ils expliquent qu’ils pourront modifier l’épaisseur des couches imprimées en 3D ce qui permettra d’augmenter le nombre de neurones artificiels et donc d’analyser plus de données en même temps. Vous pouvez retrouver l’ensemble des informations concernant ce projet de recherche sur le site de l’UCLA.
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