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General Motors imprime 60 000 pièces en 5 semaines

Ces derniers temps, de nombreuses industries sont touchées par les problèmes de chaîne d’approvisionnement. Et si un domaine est particulièrement touché, c’est celui de l’automobile. Partout dans le monde, des retards de plusieurs semaines pour des pièces importantes compliquent le quotidien des constructeurs automobiles. C’est notamment ce qui est arrivé au groupe automobile américain General Motors. Dans le cadre du développement et de la fabrication de la Chevrolet Tahoe 2022, l’entreprise a du ralentir la production suite à des problèmes de livraison. C’est pour cette raison que les ingénieurs de General Motors se sont tournés vers l’impression 3D.

Cette volonté d’intégrer la fabrication additive n’est pas une nouveauté pour l’entreprise américaine. Dès 2018, General Motors s’associait avec Autodesk dans le but de réduire le poids de ses voitures et deux ans plus tard, elle construisait l’usine « Additive Industrialization Center », d’une surface d’environ 1 400 mètres carrés. Aujourd’hui, le spécialiste de l’automobile souhaite aller encore plus loin et a pour objectif d’intégrer la fabrication additive comme outil essentiel au sein de sa production.

La fabrication additive a permis d’éviter les retards de livraison (Crédits photo : General Motors)

L’impression 3D pour lutter contre les retards de livraison

Suite aux problèmes d’approvisionnement évoqués plus tôt, les ingénieurs de General Motors ont dû modifier le design de la Chevrolet Tahoe 2022 à la dernière minute, ce qui les a poussé à ajouter des pièces au modèle. Précisément, il s’agissait d’un joint de spoiler flexible comblant le vide à l’arrière du véhicule. Cependant, un problème s’est dressé devant eux. Si les équipes optaient pour les techniques traditionnelles et le moulage par injection, alors elles auraient été contraintes de retarder la livraison de 30 000 véhicules. Pour éviter ce scénario, General Motors s’est associé à GKN Additive Forecast 3D, spécialisé dans l’impression 3D à échelle industrielle. En utilisant les imprimantes  3D HP basées sur le procédé  Multi Jet Fusion, GKN a été en mesure d’imprimer les composants nécessaires tout en respectant les critères imposés par General Motors. Une fois imprimées en 3D, les pièces ont été polies à la vapeur pour obtenir une brillance parfaite.

En supposant qu’il faille deux joints par véhicule Tahoe, GKN a imprimé 60 000 pièces afin d’équiper les SUV. Pour ce faire, la société a eu seulement besoin de 5 semaines, soit la moitié du temps nécessaire pour le moulage par injection. Si ce cas d’application est loin d’être le premier dans le secteur automobile, il reste rare de voir la fabrication additive utilisée pour produire un nombre si important de pièces.

La pièce imprimée en 3D a ensuite été polie à la vapeur. (Crédits photo : General Motors).

Que pensez-vous de l’intégration de la fabrication additive dans le processus de production de General Motors ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

Philippe G.

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