GE Additive, la filiale de General Electric dédiée à la fabrication additive, a dévoilé lors du salon Formnext la semaine dernière une nouvelle imprimante 3D à frittage de poudre qui fait partie de son programme A.T.L.A.S. Une version beta qui n’aura nécessité que 9 mois de développement grâce à l’investissement de $200 millions réalisé en R&D. GE Additive rejoint ainsi les fabricants d’imprimantes 3D métal.
Souvenez-vous il y a quelques mois, nous vous présentions le projet de GE Additive de se lancer dans l’impression 3D grande échelle avec une des plus grandes imprimantes du marché, offrant un volume d’impression de 1000 x 1000 x 1000 mm. L’entreprise poursuit ce projet avec la présentation d’une première machine test développée en collaboration avec Concept Laser, spécialiste de la fabrication additive métal que GE a racheté il y a un an maintenant.
A l’occasion du salon allemand Formnext, GE Additive a révélé la première imprimante 3D de son projet ATLAS (Additive Technology Large Area System) qui est dédié au développement de ses prochaines machines 3D. A Francfort, GE a présenté sa machine de frittage de poudre d’un volume d’impression de 1,1 x 1,1 x 0,3 mètres, plus grand que celui de la X LINE 2000R ou du projet Aeroswift. Elle a été conçue pour les secteurs de l’aérospatial, de l’automobile et l’industries pétrolière afin de permettre aux fabricants et constructeurs de produire de grandes pièces et de les configurer et personnaliser à leur convenance.
L’imprimante 3D est dotée d’un laser 1kW et d’un système de dosage discret dans sa chambre d’impression afin d’économiser de la poudre et donc de baisser les coûts. Le débit d’air est contrôlé sur la zone d’impression ce qui permet de mieux surveiller la qualité de la pièce finale.
“Indépendamment de l’industrie, chaque client a ses propres besoins spécifiques et ses propres niveaux de complexité. Nous entendons régulièrement que les machines de demain doivent être personnalisables et configurables. Notre nouvelle imprimante 3D nous inaugurons à Formnext est la réponse que nous leur apportons – une solution évolutive et personnalisable qui répond aux besoins de notre industrie au fur et à mesure qu’elle croît”, a déclaré Mohammad Ehteshami, vice-président et directeur général de GE Additive.
Les premières machines sont en cours d’évaluation par quelques clients et devraient être disponibles à partir de 2018. GE Additive a également profité du salon pour annoncer le rachat de GeonX, un développeur de logiciels de simulation. Retrouvez plus d’informations sur le communiqué de presse officiel ici.
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