Si vous êtes un amateur de fabrication additive, vous n’êtes pas sans savoir que les innovations se succèdent. C’est également le cas dans le domaine de la bio-impression, où de nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années. Par exemple, pour lutter contre le diabète, plusieurs sociétés ont développé différentes applications pour essayer de remédier à cette pathologie. Le fabricant Readily3D a notamment imprimé en 3D des modèles de pancréas afin d’approfondir les recherches sur ce dernier. Et plus récemment, c’est la société suédoise de biotechnologie Fluicell qui s’est penchée sur la question. Grâce à sa plateforme de bio-impression brevetée Biopixlar, les scientifiques sont parvenus à créer des biocomposites transférables imitant la fonction de production d’insuline du pancréas.
Pour le moment, ces nouveaux produits médicaux sont uniquement destinés au traitement du diabète de type 1. Chez les patients atteints de cette pathologie, le système immunitaire de l’organisme détruit les cellules bêta productrices d’insuline dans le pancréas. Les biocomposites ont donc pour rôle de remplacer les cellules bêta détruites, et le moins que l’on puisse dire, c’est que, pour le moment, c’est une réussite. L’équipe de recherche a observé la libération d’insuline par les biocomposites en fonction de la stimulation du glucose.
Crédits photo : Fluicell
Biopixlar, la bio-imprimante de Fluicell, a la capacité de positionner des cellules en trois dimensions avec une résolution et une précision élevées sans utiliser de bio-encre. Le Dr Tatsiana Lobovkina, qui dirige l’équipe de recherche de Fluicell, explique : “Avec Biopixlar, nous pouvons choisir un ou plusieurs types de cellules, y compris les cellules bêta productrices d’insuline, et avoir le contrôle de leur emplacement et de l’histologie du tissu résultant.” Avant de conclure : “Nous voyons un grand potentiel dans la création de nouveaux produits à base de tissus pour le traitement du diabète à mesure que nous avançons dans le travail de développement.” Car, si pour le moment ce projet est loin d’être finalisé, il continuera d’être développé durant les prochains mois lors de la phase préclinique.
À l’image de l’imprimante Biopixlar, et des études menées par Fluicell, la bio-impression permet aux chercheurs et scientifiques de développer de nouveaux traitements et d’approfondir la compréhension de différentes maladies. Et à l’heure actuelle, certaines sociétés ont déjà réalisées des avancées non négligeables. En France, d’ici la fin d’année, l’entreprise Poietis réalisera notamment le premier essai clinique d’un tissu bio-imprimé en 3D en partenariat avec l’AP-HM. Une collaboration de plus qui démontre l’intérêt croissant que porte le secteur médical à la technologie.
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Crédits photo de couverture : Fluicell
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