Cette semaine, place au salon du Bourget qui a ouvert ses portes lundi et qui séduit des milliers de visiteurs : parmi les allées de l’événement, on a pu voir de beaux projets résultant de la fabrication additive. C’est le cas par exemple de Safran qui a imprimé en 3D le cadre arrière d’une turbine. Une pièce impressionnante qui montre tout le potentiel de la fabrication additive dans l’aérospatiale ! On découvrira également la nouvelle imprimante 3D métal de Farsoon, imaginée justement pour le secteur aérospatial. Elle est capable de traiter des alliages de cuivre avec une grande précision. Enfin, vous pourrez en savoir plus sur une basket imprimée en 3D et un sac banane pour les cyclistes !
Nous sommes en pleine semaine du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, plus connu sous le nom de salon du Bourget, cet événement qui rassemble tout l’écosystème de l’aéronautique, de l’aérien et de l’espace tous les deux ans aux portes de la capitale. C’est l’occasion de faire des démonstrations, d’annoncer des collaborations stratégiques, de présenter des innovations, et de parler de fabrication additive ! Car oui, certains exposants présentent des pièces imprimées, des solutions 3D pour gagner en performance, etc. Ainsi, cette année on a pu voir quelques acteurs de l’industrie et on souhaitait faire un zoom sur l’une des pièces exposées sur le stand de Safran. Il s’agit d’un cadre arrière de turbine imprimé en 3D avec un superalliage de nickel. Avec son diamètre de 91 cm, il s’agit du plus grand composant réalisé par fabrication additive par le groupe. Il aura fallu 3 semaines seulement pour le produire, contre 18 mois via des méthodes traditionnelles. Son poids a été réduit d’un tiers également.
Grâce à la fabrication additive, le cadre de la turbine a été produit plus rapidement (crédits photo : Safran)
Le fabricant Farsoon, spécialisée dans le développement d’imprimantes 3D industrielles, vient de dévoiler sa dernière nouveauté : il s’agit d’une solution d’impression 3D métal baptisée FS621M-Cu, spécialement imaginée pour des applications avec ces alliages de cuivre. C’est une machine grand format qui comprend quatre lasers de 1 000 W pour assurer la stabilité et la fiabilité des impressions étant donné les difficultés que peut poser le cuivre étant donné sa réflectivité. Le fabricant affirme que la FS621M-Cu est destinée aux applications aérospatiales complexes – elle est d’ailleurs utilisée par un acteur du secteur. Une chose est sûre, le cuivre est un matériau qui fait de plus en plus parler de lui en fabrication additive.
L’imprimante 3D FS621M-Cu (crédits photo : Farsoon)
Etsy a revu ses normes de créativité cette semaine, en introduisant des règles plus strictes pour les produits imprimés en 3D. Selon la mise à jour, tous les articles imprimés en 3D vendus sur la plateforme doivent désormais être « basés sur le design original du vendeur et sont souvent personnalisés selon les spécifications de l’acheteur ». Il s’agit d’un changement par rapport à la politique précédente d’Etsy, qui permettait aux vendeurs d’articles imprimés en 3D d’utiliser des modèles ou des motifs créés par d’autres. Ce changement s’inscrit dans le cadre de la mission d’Etsy, qui consiste à « rendre le commerce humain » en promouvant des « articles originaux créés par de vraies personnes ». Toutefois, la plateforme n’a pas encore précisé comment elle entendait faire appliquer cette nouvelle politique. Cette mise à jour devrait avoir des conséquences importantes pour les vendeurs qui utilisent des impressions produites en masse par des fermes à grande échelle à l’aide de fichiers STL de tiers. Cette décision a provoqué des remous au sein de la communauté des fabricants de produits d’impression 3D et, bien que l’impact à long terme sur les vendeurs reste à voir, il est clair qu’Etsy redéfinit ce que l’on entend par « fait main » à l’ère de la fabrication numérique.
Produits d’impression 3D disponibles sur Etsy. (crédits photo : En haut à gauche : 3DSideShow. En bas à gauche : 3DPrintEngine. À droite : PotsAndPetalsDesign)
À première vue, cette paire de baskets conçue par le design Mahi Naim peut paraître excentrique et très originale. Mais c’est plus l’approche adoptée qui nous intéresse que son style à proprement parler. Baptisée EXOSKYN, il s’agit d’une basket en édition limitée, produite uniquement à la demande et sans marque apparente. Elle est le fruit d’un mélange entre impression 3D, conception algorithmique et anatomie. En effet, le design s’est largement inspiré de la forme du pied et la chaussure se veut être “une interface entre le corps, le code et le matériau. EXOSKYN ouvre une voie alternative dans la conception des baskets, en équilibrant l’expérimentation et l’industrialisation ciblée. Le modèle explore une structure bio-inspirée du pied humain, générée par la conception algorithmique, et imprimée comme un monobloc flexible. Production à la demande, pas de coutures, pas d’assemblage« . La basket est donc imprimée en une seule fois et présente une structure lattice avec des lignes continues et des motifs nervurés.
La basket EXOSKYN a été imprimée en 3D d’un seul bloc (crédits photo : Mahi Naim)
La marque américaine High Above, spécialisée dans les sacs à dos et l’équipement pour le VTT, a dévoilé une nouvelle version de son sac Venture pour cyclistes, avec un panneau arrière imprimé en 3D. Le sac est fabriqué en Challenge Ultra 400X, un tissu ultra résistant, des boucles magnétiques et plusieurs poches internes pour transporter tout ce dont vous avez besoin. Mais ce qui nous intéresse, c’est le nouvel élément imprimé en 3D. Sur la partie en contact avec le corps, un panneau imprimé en 3D avec une structure en treillis a été incorporé, ce qui rend le sac flexible et respirant. Le panneau a été développé en collaboration avec Carbon et est entièrement conçu pour être pratique et lavable, des aspects auxquels la marque accorde une attention particulière. Le sac banane a une capacité de 2,5 litres, ne pèse que 357 g et est vendu au prix de 200 USD.
Le sac banane Venture 3D de High Above comporte un panneau arrière imprimé en 3D pour le confort et la respirabilité (Credits : High Above)
Que pensez-vous de la présence de la fabrication additive au salon du Bourget ? Etiez-vous présent ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article. Vous êtes intéressés par l’actualité de l’impression 3D dans l’espace ? Cliquez ICI. Vous pouvez aussi nous suivre sur Facebook ou LinkedIn !
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