Cela fait maintenant plus d’un an que la guerre en Ukraine continue d’avoir des effets catastrophiques et dévastateurs dans le pays. Les organisations appartenant à l’OTAN, dont la France, ont envoyé de l’aide sous forme d’armes et de munitions aux citoyens ukrainiens. Pourtant, il a été constaté que des solutions plus innovantes sont nécessaires pour lutter contre l’invasion russe. C’est pourquoi un programme secret de drones « suicides » imprimés en 3D du Royaume-Uni pour l’Ukraine a été découvert.
La flotte de drones en cours de développement comprend à la fois des systèmes de surveillance et de reconnaissance, ainsi qu’une version innovante imprimée en 3D de drones suicides en forme de deltaplane. Ces solutions pourraient être mises au service des forces ukrainiennes rapidement et à un coût bien moindre que la livraison d’armes lourdes. De plus, les drones offrent une alternative plus rentable et accessible pour le pays et constituent une menace aérienne importante qui pourrait faire pencher la balance en faveur des intérêts de l’Ukraine dans le contexte du conflit actuel.
La seule image des drones suicides pour la guerre en Ukraine. Crédits : QinetiQ
Le programme de drones en cours de développement pour l’Ukraine est un projet ambitieux qui trouve son origine dans le Future Capabilities Group du ministère britannique de la Défense. Ce groupe est chargé de développer la prochaine génération d’armes pour leur armée. L’une des entreprises participant à ce programme est QinetiQ, un partenaire régulier de la Royal Navy dans des projets avancés de haute technologie pour la défense et l’espace. C’est la société elle-même qui a révélé cette initiative secrète, à travers une déclaration retirée de son site Web en quelques heures, dans laquelle elle confirmait sa participation à un programme visant à « fournir des recommandations sur les systèmes d’aéronefs sans pilote qui pourraient être facilement déployés par l’armée ukrainienne ». La déclaration de QinetiQ n’incluait pas de détails supplémentaires sur le calendrier ou les spécifications du drone, bien qu’elle soit accompagnée d’une photographie montrant « un petit drone, avec une aile balayée et une nageoire caudale, apparemment propulsé par une paire de moteurs à microturbine, et imprimé en 3D ».
Ce programme de drones imprimés en 3D fait partie de KINDRED, une initiative plus large visant à évaluer le type d’armes pouvant être mises en service par l’Ukraine en moins de quatre mois. En ce qui concerne les drones, le délai n’est que de trois semaines, période pendant laquelle QinetiQ et quatre autres sociétés ont présenté leurs technologies expérimentales sur le terrain d’essai de Boscombe Down, dans le sud de l’Angleterre. Les projets de test comprenaient des charges utiles de commande et de contrôle, des capteurs et des drones VTOL (décollage et atterrissage verticaux), ainsi qu’un drone suicide de deltaplane imprimé en 3D. Il n’y a pas plus de détails sur le projet lui-même, mais nous sommes sûrs que nous aurons plus de nouvelles bientôt. Dans tous les cas, vous pouvez trouver plus d’informations sur l’entreprise ICI.
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