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De l’impression 3D dans vos cocktails grâce à Devoray

Alors que l’impression 3D alimentaire fait de plus en plus de bruit, il semblerait que le rayon des cocktails soit également intéressé par cette méthode de fabrication. La startup québécoise, Devoray, a révélé une nouvelle offre tout à fait originale puisqu’elle vous permet de créer des cocktails chez vous à partir de pièces imprimées en 3D qu’il suffit de mixer dans votre verre. Différentes formes et goûts ont été créés pour tous les adaptes de cocktails; le coffret serait déjà en vente au Canada.

La technologie n’est donc pas seulement dans votre assiette mais aussi dans votre verre! Une innovation qui tombe à pic pour l’été. Samuel Côté est à l’origine de cette startup, Devoray, qui depuis 2015 a développé une technologie d’impression 3D alimentaire. Après avoir conclu un partenariat avec Nutriart, la startup commence la commercialisation de ses pièces prêtes à mixer pour cocktail, conçues grâce à l’impression 3D.

Samuel Côté (gauche) et Jean Leclerc de Nutriart (crédits photo: Stevens Leclerc)

Devoray a imprimé en 3D quatre formes différentes : une étoile de mer pour Litchi rosé, une fleur pour Cosmo hawaïen, un ananas pour Coco yoyo et un palmier pour Jelly Bean. Après avoir versé de la vodka et de l’eau, il suffirait de mélanger une de ces pièces pendant une trentaine de secondes pour obtenir un cocktail fruité. Samuel est convaincu du potentiel de la technologie dans ce secteur d’activité et déclare : “L’impression 3D est utilisée fréquemment dans les industries aérospatiale, militaire et médicale pour la réalisation de pièces complexes, mais rarement dans l’alimentaire. Il y a de la place pour l’innovation, notamment pour la création de nouveaux produits, comme les pièces à cocktail prêtes-à-mixer par exemple.”

Bien que l’imprimante 3D utilisée n’ait pas été dévoilée, il semblerait que la startup travaille avec une technologie à base de poudre aux arômes naturels qui viendrait se dissoudre au contact d’un liquide – en l’occurrence de l’alcool et de l’eau. Devoray serait en attente du brevet de cette technologie qui devrait l’aider à accélérer le processus de fabrication et assurer sa pérennité. Samuel affirme même qu’à terme, l’imprimante 3D devrait être capable de produire 4 000 pièces par heure.

5 000 coffrets de huit pièces devraient être vendus à 15,95 $ dans une centaine de succursales de la Société des alcools du Québec. Retrouvez davantage d’informations sur le site officiel de la startup canadienne et dans la vidéo ci-dessous :

Que pensez-vous de la solution développée par Devoray? Partagez votre opinion dans les commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.

Mélanie W.

Diplômée de l'Université Paris Dauphine, je suis passionnée par l'écriture et la communication. J'aime découvrir toutes les nouveautés technologiques de notre société digitale et aime les partager. Je considère l'impression 3D comme une avancée technologique majeure touchant la majorité des secteurs. C'est d'ailleurs ce qui fait toute sa richesse.

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Mélanie W.

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