Des chercheurs de l’Université Vanderbilt aux Etats-Unis ont développé une technique pour détecter les anomalies qui peuvent exister sur une pièce imprimée en 3D. Ils utilisent pour cela des particules d’or qui se mettent à briller dès qu’une erreur apparaît. Un reflet qui devrait en intéresser plus d’un!
Même si l’impression 3D facilite le processus de fabrication et de création, il n’en demeure pas moins que la technologie présente quelques failles qui ne sont pas toujours visibles à l’oeil nu. On peut avoir une couche de matériau qui s’est mal déposée, augmentant alors la fragilité de la pièce finale. Toutefois, la technique développée par ces chercheurs américains pourrait bien contourner certaines de ces difficultés et ainsi améliorer l’ensemble du processus d’impression 3D.
L’équipe de l’Université Vanderbilt explique qu’elle a utilisé de la chlorure d’or qui a une couleur marron foncé qu’elle a ensuite transformé en nanoparticules. Celles-ci seraient environ 100 000 fois plus minces qu’un cheveu humain et pourtant, leur utilité pourrait être majeure. Elles sont mélangées à un polymère plastique dissous; ce mélange est alors séché, il durcit et est broyé. Les chercheurs sont alors capables de créer un filament d’impression 3D, une sorte de matériau qui aurait été infusé dans de l’or.
A partir d’un spectrophotomètre très spécifique, les chercheurs expliquent qu’ils peuvent détecter les anomalies de la pièce imprimée en 3D en quelques secondes seulement. Les propriétés optiques des nanoparticules intégrées dans le filament permettraient en effet de relever les éventuels défauts. Cole Brubaker, un ingénieur diplômé de l’Université explique : “Nous utilisons les propriétés d’absorbance des nanoparticules d’or incorporées. On scanne la pièce et on peut voir à quel endroit l’absorbance diminue à l’intérieur, signalant alors un défaut dans le matériau. Un défaut peut être trouvé avec une seule mesure non destructive. C’est très rapide, cela ne prend que quelques secondes.”
Les pièces imprimées en 3D pourraient donc s’auto-évaluer et ainsi faire gagner du temps dans son processus de vérification. Il reste toutefois quelques étapes à valider avant que ce matériau intelligent rejoigne le marché des filaments d’impression 3D. En attendant, vous pouvez retrouver plus d’informations sur le site officiel de l’Université Vanderbilt et dans la vidéo ci-dessous :
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