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Des crampons imprimés en 3D par BMW pour les pousseurs de bobsleigh

Dans le secteur du sport, l’impression 3D est de plus en plus utilisée pour personnaliser l’équipement des athlètes, même au plus haut niveau. La Fédération allemande de bobsleigh, de luge et de skeleton (BSD) a une fois de plus démontré la pertinence de l’impression 3D dans ce domaine. En coopération avec le constructeur automobile BMW, son partenaire technologique depuis 2010, la BSD utilise à nouveau la fabrication additive pour préparer deux événements sportifs de la saison à venir, en particulier pour la production de crampons imprimés en 3D pour les chaussures de bobsleigh.

Les événements en question sont les championnats du monde de luge FIL (janvier 2024) et les championnats du monde BMW IBSF de bobsleigh et de skeleton (février-mars 2024). Dans ces deux sports, l’accent est mis sur la vitesse et le temps des athlètes, qui doivent être optimisés. Aux Championnats du monde de luge de la FIL, le « BMW Data Coach » est utilisé en luge depuis 2016 dans le cadre du partenariat du BSD avec le groupe BMW. Cette technologie permet d’enregistrer les données de course afin de reproduire les parcours de luge des athlètes dans le canal de glace. Des recommandations individuelles peuvent ainsi être transmises aux coureurs, ce qui permet d’affiner leur comportement de conduite et leur équipement de luge et de skeleton. Bien entendu, si nous parlons de personnalisation, nous devons également tourner notre regard vers la fabrication additive.

L’équipe Friedrich (crédits photo : BSD/Viesturs Lacis)

Des crampons 3D pour garantir le succès en bobsleigh et en skeleton

Lors des prochains championnats du monde BMW IMSF de bobsleigh et de skeleton, les athlètes recevront des plaques de crampons personnalisées pour les bottes de bobsleigh, fabriquées par impression 3D. L’objectif est d’augmenter considérablement leurs chances de victoire.

La fabrication additive permet de déterminer l’emplacement optimal des crampons sur les bottes de bobsleigh, ainsi que le nombre optimal de dents et d’entretoises qui doivent être fixées aux bottes. En outre, le poids et la rigidité des chaussures peuvent être adaptés de manière flexible à l’athlète et la production des plaques de crampons permet de gagner du temps et de réduire les coûts par rapport aux processus de fabrication conventionnels. En raison des faibles coûts associés à l’impression des plaques de crampons, de nombreux prototypes peuvent être imprimés jusqu’à ce qu’un modèle adapté à l’athlète soit obtenu. Récemment, des athlètes ont même eu l’occasion d’essayer des chaussures à crampons imprimés en 3D et fabriqués à partir de différents matériaux.

De plus, le logiciel de conception est aussi utilisé pour la production de plaques à crampons pour le bobsleigh. Le logiciel se base sur des scans 3D personnalisés des chaussures des athlètes et les emploie pour une fabrication sur-mesure. Pour ce faire, il tient compte de la disposition, du nombre et de la forme optimaux des crampons, ainsi que de la rigidité. Ce processus augmente la flexibilité et réduit considérablement le temps de production.

Les crampons imprimés en 3D

L’adaptation des chaussures de bobsleigh est décisive pour le temps de départ des athlètes et donc pour la durée totale de la course, car les plaques de crampons sur les semelles de l’avant-pied déterminent la force de la poussée au début de la course et donc l’accélération. Pour plus d’informations, cliquez ICI.

Que pensez-vous de ces crampons imprimés en 3D pour les athlètes ? Partagez votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou Twitter !

*Crédits photos : BMW Group

Mélanie W.

Diplômée de l'Université Paris Dauphine, je suis passionnée par l'écriture et la communication. J'aime découvrir toutes les nouveautés technologiques de notre société digitale et aime les partager. Je considère l'impression 3D comme une avancée technologique majeure touchant la majorité des secteurs. C'est d'ailleurs ce qui fait toute sa richesse.

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Mélanie W.

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