Le Consumer Electronic Show est l’un des plus grands salons de l’électronique qui a lieu à Las Vegas depuis 1998. Beaucoup d’acteurs reconnus y présentent leurs nouveaux produits. Quatre jours passionnants viennent de se terminer et nous avons compilé les nouvelles les plus importantes sur l’impression et la numérisation 3D.
XYZprinting a dévoilé une série d’imprimantes 3D au CES. L’une d’entre elles est la da Vinci Nano, disponible pour 200 euros seulement. Les imprimantes de la gamme da Vinci sont idéales pour commencer dans l’impression 3D étant donné leur prix et leur facilité d’utilisation. Une démonstration au CES a présenté d’excellents résultats d’impression. En plus de la da Vinci Nano, XYZprinting a divulgué la da Vinci Junior 2.0 Mix et la Vinci Jr. Pro pour un usage professionnel.
Sculpteo, un service français d’impression 3D, a présenté un vélo dont la fabrication a combiné plusieurs techniques d’impression 3D: impression 3D métal, découpe laser et impression 3D de polymères (plastique et résine). L’entreprise a également utilisé Business Case, une intelligence artificielle conversationnelle qui évalue la compatibilité d’un projet avec l’impression 3D métal.
Spécialiste des appareils photos instantanés, Polaroid a présenté sa nouvelle ligne de produits : trois imprimantes 3D déclinées du modèle ModelSmart 250S. Elles diffèrent par leur taille d’impression et par leur prix situé entre $499 et $799. Polaroid a également dévoilé ses stylos 3D, les DRW100, qui seront disponibles l’été prochain.
L’entreprise américaine est en train de tester un nouveau matériau d’impression : de la résine céramique qui permet de créer des pièces à l’esthétisme raffiné sans passer par l’étape de cuisson. Elles ressemblent au toucher à de la céramique. Une fois durcies, les impressions peuvent être vernies. « L’impression 3D avec ce matériau permet la création de structures complexes qui ne sont pas réalisables avec des techniques de fabrication céramique traditionnelles. » déclare David Lakatos, chef de produit chez Formlabs.
La gamme d’imprimantes 3D de Shining s’agrandit avec l’introduction d’Einstart-C qui fonctionne par dépôt de matière fondue. Idéale pour des impressions à la maison ou à l’école, elle utilise un filament PLA respectueux de l’environnement.
Le scanner 3D EinScan-Pro+ fait également son apparition sur le marché. Il comprend quatre modes de scan et est idéal à la fois pour les particuliers mais aussi pour des usages dans la production, l’ingénierie, la conception, le développement, l’archivage d’illustrations et l’animation. Son mode de scan haute définition permet d’allier à la fois une vitesse de balayage et une qualité optimales.
L’entreprise américaine a révélé deux nouveaux scanners 3D : le Fuel3D 360 et Fuel3D Desktop.
Comme son nom l’indique, le scanner Fuel3D 360 permet de scanner à 360° en seulement 0,3 secondes avec une excellente précision (jusqu’à 0,2 mm). Il scanne à la fois les formes et les couleurs et est idéal pour des objets de taille moyenne. Il est facilement transportable et peut être installé et configuré en moins d’une heure.
Le Fuel3D Desktop est quant à lui idéal pour scanner des objets de petite taille. Sa précision est très élevée et sa rapidité est incroyable, deux qualités qui représentent un développement significatif sur le marché des scanners 3D. Celui-ci a d’abord été développé pour des fins médicales – pour scanner une oreille par exemple ou des empreintes digitales..
MarkForged est une entreprise américaine reconnue dans le secteur de l’impression 3D grâce à ses imprimantes 3D de fibre carbone. Elle a présenté son imprimante Metal X lors du CES qui utilise une nouvelle technologie, ADAM (Atomic Diffusion Additive Manufacturing) dont le processus n’est pas encore révélé par MarkForged. L’imprimante utilise des matériaux comme la poudre de titane, l’inox, l’aluminium, l’acier ou l’Inconel pour créer des pièces en métal. Le prix n’a pas encore été divulgué bien que la marque ait promis de réduire drastiquement les coûts de la fabrication additive métal.
FUNMAT HT est le nouveau produit de l’entreprise chinoise Intamsys. Cette nouvelle machine permet d’imprimer avec des thermoplastiques perfectionnés comme le polyétheréthercétone, plus connu sur le marché sous le nom de PEEK. Ce matériau est très utile dans la fabrication additive grâce à ses propriétés mécaniques et chimiques. Il a toutefois besoin d’une température très élevée pour être imprimé. C’est pour cela qu’Intamsys a développé une extrudeuse qui peut atteindre jusqu’à 400°.
DWS Systems est une entreprise italienne qui n’a cessé d’attirer l’attention des visiteurs grâce à ses imprimantes par stéréolithographie haute résolution. L’entreprise est connue pour avoir lancé son imprimante Digital Wax qui utilise la technique traditionnelle de fonte à cire perdue, très utilisée dans l’industrie joaillière. Au CES, ils ont invité des artistes et créateurs pour présenter le potentiel de leurs nouvelles machines.
D’autres acteurs du marché de l’impression 3D ont également présenté leurs innovations pendant cette semaine :
Qu’avez-vous retenu de cette édition CES? Partagez votre opinion en commentaires de l’article ou avec les membres du forum 3Dnatives.
Lancé en 2021 suite à la crise sanitaire, l'évènement ADDITIV medical France a depuis séduit…
Découvrez les faits marquants de la semaine dans le domaine de la fabrication additive !…
L'industrie automobile est en train de vivre une transformation radicale impulsée par l'impression 3D. Cette…
Pour exploiter pleinement le potentiel de l'impression 3D, il est très important de disposer d'un…
La sérigraphie est une technique vieille de plusieurs siècles, appréciée des artistes comme des amateurs.…
La fabrication additive est arrivée dans le monde de la musique pour le révolutionner de…
Ce site utilise des cookies anonymes de visite, en poursuivant vous acceptez leur utilisation.