Les composants imprimés en 3D peuvent-ils répondre aux normes rigoureuses requises pour les applications dans le domaine de l’énergie nucléaire ? C’est une question posée par le Département de l’énergie du Oak Ridge National Laboratory (ORNL). Il vient de franchir une étape importante en testant avec succès deux capsules expérimentales imprimées en 3D en acier inoxydable dans leur réacteur isotopique à haut flux (HFIR). Ces capsules contiennent des matériaux que les chercheurs veulent tester, le but étant d’évaluer leur réaction dans des applications nucléaires.
La fabrication additive a été choisie pour créer ces capsules car elle réduisait considérablement les coûts et les temps de production – on peut en mettre plusieurs sur un plateau et optimiser ainsi le processus de fabrication. C’est une machine de fusion laser sur lit de poudre qui a été employée, avec un acier inoxydable 316H. Il offre une bonne résistance à haute température, mais aussi aux radiations et à la corrosion. Une fois la capsule imprimée, l’équipe vient y placer le matériau qu’elle souhaite tester. En fait, la pièce sert de barrière de pression et de confinement, deux caractéristiques clés pour la sécurité de l’expérience menée.
Plusieurs capsules peuvent être imprimées en 3D en même temps
Ces capsules imprimées en 3D ont ensuite été insérées dans le réacteur isotopique à haut flux de l’ORNL, après une étape d’assemblage et de qualification. C’est un appareil qui vient pousser un des flux de neutrons les plus élevés au monde pour pouvoir reproduire l’environnement d’un réacteur nucléaire et donc permettre le test et la qualification des matériaux. Les capsules sont restées un mois dans le réacteur et leur structure n’a pas bougé selon les chercheurs.
Ryan Dehoff est directeur du MDF à l’ORNL. Il explique : “En démontrant la fiabilité de ces composants imprimés, nous envisageons un avenir où la fabrication additive pourrait devenir une pratique courante pour la production d’autres pièces critiques de réacteurs.” On pourrait donc imaginer un avenir où les technologies 3D deviendraient un outil clé dans l’industrie nucléaire et permettre d’améliorer les processus de production. Une affaire à suivre de près ! En attendant, vous pouvez retrouver plus d’informations ICI ou regarder la vidéo ci-dessous :
Que pensez-vous de ces capsules imprimées en 3D ? Quelle place l’impression 3D peut-elle occuper dans l’industrie nucléaire ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires de l’article. Retrouvez toutes nos vidéos sur notre chaîne YouTube ou suivez-nous sur Facebook ou LinkedIn.
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