La bio-impression, aussi appelée bio-printing, est une branche de la fabrication additive visant à imprimer en 3D à partir de cellules vivantes. Ce secteur est en plein essor comme le révèle une étude menée par P&S Research qui estime qu’il devrait connaître un taux de croissance annuel de 35,9% de 2016 à 2022.
Les fortes attentes liées à la bio-impression s’expliquent par les récents développements de la technologie qui pourrait permettre à terme de concevoir des organes fonctionnelles et ainsi mettre fin aux attentes de transplantations d’organes et de tissus humains.
La bio-impression de tissus intéresse fortement le domaine de la chirurgie et des cosmétiques
La bio-impression ne sera pas seulement une avancée pour les greffes mais servira également pour réaliser des tests médicaux ou cosmétiques sans avoir recours à d’éventuels cobayes. Ainsi, des acteurs tels que L’Oréal ou Johnson and Johnson ont récemment signé des partenariats visant à développer la recherche sur le sujet.
Selon le rapport, 2015 aurait ainsi représenté 98,6 millions de dollars pour la seule industrie du bio-printing, un chiffre qui pourrait bien exploser dans les années à venir. Malgré tout, l’étude pointe un manque de profils et de formations dédiées au secteur.
Avec des acteurs à la pointe comme Organovo, BioBot ou Cellink, les États-Unis dominent actuellement la recherche sur le sujet. L’Europe tente elle aussi de tirer son épingle du jeu avec des entreprises comme les français 3d.FAB mais aussi Poietis qui travaille sur des projets variés comme l’impression de follicules pileux. En Allemagne le projet biotINK développé par l’Université Technique de Munich veut de son côté rendre la bio-impression plus accessible et abordable.
L’entreprise russe Bioprinting Solutions est également citée comme un acteur majeur, ils sont les premiers à avoir imprimé en 3D une glande thyroïde en vue d’une greffe animale. Enfin le cabinet estime que la zone Asie-Pacifique connaîtra le développement le plus rapide, tiré notamment par le Japon et la Chine et leurs nombreuses avancées dans le domaine des cellules souches.
L’américain Organovo est l’un des leaders dans la bio-impression
Au niveau des procédés, la bio-impression assistée par seringue, qui reste aujourd’hui la plus basique à l’image de biotINK, est encore la plus utilisée en 2015. Cette technologie représente avec l’extrusion pneumatique près de 60% du marché de la bio-impression. Le reste du marché se compose de la bio-impression par jet de bio-encre ou fonctionnant par laser.
Plus d’informations sur le site P&S Market Research ICI
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