Si la fabrication additive offre la possibilité de produire et réparer toutes sortes de pièces, elle permet également de reconstituer d’anciens modèles, quels qu’ils soient. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la Silentworld Foundation, une organisation australienne à but non lucratif axée sur l’archéologie marine et le patrimoine, l’a bien compris. Grâce aux technologies 3D, plusieurs vieux bateaux ont été modélisés en 3D par Silentworld, dont le bateau baptisé “Barangaroo Boat”. Retrouvé à Sydney, ce bateau du XIXème siècle a été découvert lors de fouilles, et pour le reproduire, l’équipe de Silentworld a fait appel au fabricant de scanners 3D Artec 3D.
Scanner l’ensemble des pièces constituant le Barangaroo Boat n’a pas pas été si simple. Afin d’éviter de casser les pièces constituant le bateau datant de 1820, chaque pièce a été retirée minutieusement avant d’être numérisée. Dans le cas du Barangaroo Boat, mais aussi des autres bateaux scannés en 3D, les technologies 3D permettent aux entreprises de gagner un temps précieux. En l’occurrence, avec le scanner d’Artec 3D, il a fallu seulement 3 mois pour obtenir les données des différentes pièces. Et si Silentworld avait eu recours aux méthodes traditionnelles, plus d’un an aurait été nécessaire pour obtenir de pareilles données.
Pour numériser l’ancien bateau, les deux entreprises ont utilisé le scanner Artec Eva 3D, l’une des machines les plus populaires sur le marché. D’après le fabricant, Eva est un scanner léger, rapide et polyvalent, offrant une précision allant jusqu’à 0.1 mm sans besoin de cible. Le scanner 3D d’Artec a permis de numériser pas moins de 300 pièces et d’obtenir une reproduction précise du bois, tant au niveau de la géométrie que de la couleur. Enfin, la précision d’Eva a offert la possibilité aux entreprises de mettre en évidence les motifs, les marques de fixation des clous et autres détails précis, des données cruciales d’après la Silentworld Foundation.
Ben Myers, directeur de la numérisation 3D chez Thinglab, le partenaire d’Artec 3D, conclut : “Nous sommes impatients de développer notre relation et d’aider la Fondation à explorer comment elle peut utiliser davantage la gamme Artec. Nous sommes très honorés d’avoir contribué, de manière modeste, à aider la Silentworld Foundation à enregistrer et à utiliser les données 3D. » Et la numérisation du Barangaroo Boat n’est pas un cas isolé. Depuis cette découverte, la Silentworld Foundation a scanné trois autres épaves et continue d’utiliser les technologies 3D pour reconstituer d’anciennes pièces et modèles de bateaux.
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Crédits photo de couverture : Creaform
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